Auteur : David Ruiz Martin
Édition : Autoédité
Date de parution : 22 septembre 2018
Nombre de pages : 119
Genre : Recueil de 7 nouvelles
Décor : Suisse, Espagne
Lu en : Juillet 2018
Quatrième de couverture : Sept couleurs. Sept histoires. Sept nuances aux pigments sombres, aux teintes douloureuses, parfois merveilleuses, où la peur côtoie la haine et où la haine, dans l’ombre, libère ce besoin viscéral de vengeance. Des histoires où le courage se montre en surface, où l’espoir évince la fatalité et où parfois, l’accablement et la honte poussent à la folie. Des récits qui souvent tutoient la mort, où les plus téméraires osent l’affronter, et où les plus couards préfèrent l’éviter. Certains tenteront de se jouer d’elle, mais elle finira, s’ils ne prennent pas garde, par les saisir... Et une fois dans ses serres, la mort ne relâche pas sa proie... Ne vous éloignez donc pas du chemin... Car la peur sème le doute... Et le doute finit toujours par vous perdre... Alors un conseil : restez prudents en tournant les pages de ce recueil de nouvelles.
Mon avis : La face cachée de l’arc-en-ciel est un recueil de nouvelles écrit par David Ruiz Martin. J’avais déjà lu un roman de l’auteur, aussi j’ai été ravie lorsque celui-ci m’a proposé de découvrir son recueil. Un grand merci à lui, d’ailleurs !
Le recueil comporte sept nouvelles, censées représenter les sept couleurs de l’arc-en-ciel, mais on peut dire qu’il se dégrade surtout sur des nuances de noir ou de rouge, vu les thèmes abordés. Cependant, chaque nouvelle a une « teinte » un peu particulière, même si l’atmosphère générale reste plutôt sombre.
À cet égard, je crois que la quatrième de couverture résume bien l’œuvre. Mort, folie, fuite, découverte de son vrai soi, vengeance, autant de thèmes hauts en couleur qui seront mis à l’honneur au fil des pages.
C’est assez difficile de parler du recueil dans son ensemble, vu que chaque nouvelle a des traits caractéristiques qui lui sont propres, mais je dois dire que toutes ont su me séduire, d’une manière ou d’une autre, pour son originalité, sa cruauté ou encore son réalisme.
Je peux toutefois leur trouver un point commun : une plume absolument divine qui est en parfaite adéquation avec le format « nouvelle ». J’ai pris énormément de plaisir à lire chaque phrase. Chaque fois, je me suis immergée rapidement dans une ambiance particulière. Les thèmes sont si intenses, les idées si bien trouvées et le tout si bien écrit que j’ai préféré déguster une nouvelle chaque soir plutôt que de dévorer le tout d’une traite. J’ai pu ainsi vivre chaque situation au maximum.
J’allais dire que c’est l’un des meilleurs recueils que j’ai lu dernièrement, mais je crois que je peux enlever le « dernièrement » de ma phrase. Je n’ai rien trouvé à jeter, toutes les nouvelles m’ont plu, et même si certaines abordent un sujet qui me touche moins, j’ai été transportée par l’écriture et ai vécu l’expérience à fond. La dernière, Septième chapitre, risque de ne pas plaire à tout le monde, car elle fait de nombreux clins d’œil aux écrits de Stephen King. Personnellement, je connais bien ses anciens écrits, et j’ai adoré voir cette espèce de kaléidoscope cauchemardesque se mettre en place.
En quelques mots : c’est un carton plein pour moi ! J’ai adoré cette lecture. La nouvelle n’est pas un format facile à appréhender, il faut un certain talent pour accrocher le lecteur et lui faire vivre une expérience en si peu de mots, il ne s’agit en aucun cas d’un « simple texte court ». David Ruiz Martin le possède clairement, ce talent, et a su me subjuguer avec ce recueil, que je recommande, bien évidemment !
Un des meilleurs recueils de nouvelles que j’ai pu lire jusqu’à maintenant !
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