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mardi 31 octobre 2017

Paris in utero - Selma BODWINGER

Titre : Paris in utero
Auteur : Selma Bodwinger
Édition : Auto-édité
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 127
Genre : Magie, érotisme
Décor : Paris (FR)
Lu en : Octobre 2017

8/10

Quatrième de couverture : Quand nous entrons dans sa vie, Hortense est au plus bas. Etudiante de vingt-cinq ans, elle s’accroche à une histoire d’amour révolue. Sa colocataire, Marie, tente en vain de la consoler. Mr. Yous, un mystérieux correspondant, lui conseille de rencontrer un groupe de sorcières qui la désigne comme leur élue légendaire. Désemparée mais toujours pétillante, l’héroïne erre dans les arrondissements de Paris à la recherche de la vérité.

Hortense doit-elle abandonner sa vie toute tracée et poursuivre cette quête improbable ?
Les sorcières ne veulent-elles vraiment que son bien ?
Pourquoi est-elle si troublée par Rachel, la jeune et séduisante sorcière ?
Qui se cache derrière l’énigmatique Mr. Yous ?

Paris in utero est un roman initiatique mêlant humour, romance et fantastique tout au long d’une aventure urbaine décalée. C’est aussi l’expérience d’une jeune femme à l’heure des choix et de la réalisation de soi.


Mon avis : Ahh, cette couverture, elle me fait bien rire. Et autant dire qu’elle donne le ton du roman, du moins, en partie, parce que Paris in utero n’est pas uniquement un roman érotique. Difficile de faire rentrer ce livre dans une petite case, car un élément surnaturel est au centre de l’histoire. On ne parle pas de dragons ou de créatures fantastiques, mais nous avons bien affaire à un brin de magie.

Selma Bodwinger narre dans son livre la vie de Hortense, une jeune femme un peu perdue sur le plan sentimental, après sa récente rupture. Un jour, elle se retrouve au centre d’une sorte de culte autour de sa personne, au cours de laquelle elle découvre une nouvelle facette de sa personnalité. Nous la suivons pendant sa métamorphose. Petit à petit, elle va tourner la page sur son ancien « moi » et apprendre à se découvrir.

Pas facile de tourner un peu autour du pot pour ne pas tout révéler, mais vous l’aurez compris, on balance entre magie et… et érotisme, la couverture nous avait mis sur la voie. L’aspect magique ne m’a plu, sans pour autant me convaincre complètement, je crois que c’est surtout la première scène qui m’a un peu déstabilisée, comme s’il me manquait quelques informations pour que le tout me paraisse totalement crédible. Malgré ce point, j’ai apprécié la suite, qui se déroule plus de façon plus crédible et fluide. Je pense que les adeptes de magie seront sans doute plus attiré par cet aspect que moi, il va sans dire.

En revanche, en ce qui concerne le pan érotique, j’avoue que j’ai adhéré à 100 % ! J’ai lu une vingtaine de romans érotiques dernièrement pour rédiger mon mémoire, et à peine deux m’ont réellement plu, je ne suis donc, apparemment, pas facile à contenter. Dans Paris in utero, j’ai trouvé tout ce qui me plaît, principalement, deux personnages qui prennent tout simplement leur pied, sans chichi ni prises de tête, et ça, ça fait plaisir ! Les scènes sont décrites avec tendresse, sans pour autant être cucul ou trop fleur bleue. En fait, on a entre les mains des passages érotiques, au sens où je l’entends moi, et… et bravo en fait, rien à dire de plus. On a droit en plus à deux types de scènes de ce genre, et je crois que j’ai encore plus aimé le premier au second, car l’auteure n’a fait aucun faux pas en décrivant la relation entre les deux personnages.

Le reste de l’histoire tient debout et l’ajout de l’intrigue magique ajoute du relief, tout en permettant l’insertion de scènes érotiques çà et là. Je pense que je ne suis peut-être pas le meilleur public pour le côté « magie-sorcières », puisque ce n’est pas mon genre de prédilection, mais force est de constater qu’il marche très bien. Ce livre devrait donc sans aucun doute plaire encore plus à celles et ceux qui aiment ce genre, et qui apprécié l’érotisme érotique (c’est con comme phrase, mais c’est ça en fait… On a tellement fait tout et n’importe quoi avec l’érotisme dernièrement que je ne vois que cette façon de présenter la chose. Comme quoi, n’est pas auteur érotique qui veut. ^^)

Soyez curieux et découvrez l’un des rares romans érotiques que je n’ai pas descendu en flammes, ça veut dire quelque chose quand même, non ?

De l'érotisme selon le sens que je donne à ce mot qui se mêle à une histoire de sorcières et de magie qui plaira aux amateurs du genre

samedi 16 septembre 2017

Cinquante Nuances (trilogie) - E. L. JAMES

Titre : Cinquante Nuances de Grey (#1)
Titre original : Fifty Shades of Grey
Auteur : E. L. James
Édition : JC Lattès
Nombre de tomes : 4
Date de parution : 2012
Nombre de pages : 551
Genre : Érotique (romance)
Décor : USA
Lu en : Février 2015

6/10

Quatrième de couverture : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…


Mon avis : Bon, je n'ai lu que le tome 1, alors je ne sais pas comment ça se passe par la suite. J'ai aussi lu à plein d'endroits des analyses et des avis cinglants sur les violences conjugales. Honnêtement, après avoir terminé la lecture du tome 1 (que j'ai lu mi en anglais et mi en français et que j'ai trouvé laaargement plus soft en anglais cela dit en passant) je suis complètement hallucinée par cette analyse. De la violence conjugale ? Ana accepte, apprécie et en redemande à chaque fois... Elle dit régulièrement être gênée, humiliée, blessée... ça m'avait choquée sur le moment. Mais quelques lignes plus tard, elle admet avoir malgré tout aimé ça et en redemande encore. Donc du coup, j'ai l'impression qu'elle aime ça, mais qu'elle n'arrive pas encore à l'admettre...

Après, Christian est quand même un saligaud, et il y a certaines choses que je n'aurais jamais acceptées (même dans une relation sans SM). Par exemple, le fait qu'il choisit et commande la vie d'Ana. Mais là aussi, rien ne l'empêche de lui dire non, de refuser, de le quitter... Mais elle reste, elle se résigne et elle le fait (après quelques négociations à chaque fois). Alors oui, elle a l'air un peu bébête, mais jusqu'à preuve du contraire, elle n'a pas un couteau sous la gorge, elle est "amoureuse".

En plus, à un moment, on sait ce qu'elle ressent pendant une scène de fessée un peu crue. Elle sait le mot d'urgence qui lui permettrait de tout arrêter, mais elle ne l'utilise pas... Pourquoi ? Après, cette "punition", lorsque Christian veut lui faire un câlin tout gentiment, elle le rejette, elle lui dit non. Mais de nouveau, pourquoi ? Il lui suffisait de mettre fin avec ce fameux mot (c'est pas comme si Christian ne le lui avait pas répété 15 fois dans le même chapitre en plus !) Finalement, je comprends que Christian soit troublé... Comment peut-il s'imaginer qu'elle lui en veuille ? Elle n'a rien dit, elle a souffert en silence, alors qu'elle semblait ne pas aimer ça, mais elle le cache. Cette scène m'a donné envie de hurler, mais pas contre Christian, contre Ana ! Mince à la fin, qu'elle parle si elle n'aime pas ça, qu'elle lui dise stop. En fait, elle endure des choses qu'elle n'apprécie pas (pour cette scène-ci) ou qu'elle n'ose pas avouer aimer (alors qu'elle semble prendre son pied), par amour. Un amour destructeur, qui ne la rend pas totalement heureuse, qui lui fait faire des choses en désaccord avec ses valeurs. Mais ce n'est pas de la faute de Christian (je répète, en tout cas dans le tome 1). Dès le début il lui répète que ce n'est pas un homme bien, qu'il n'est pas fait pour elle. Et non, elle reste.

Après, honnêtement, je ne connais pas les us et coutumes des amusements pimentés à la sauce SM, mais en tout cas, je n'y vois pas (vraiment) de violence conjugale. Dans le sens où elle n'a qu'à dire non (nom di djou !). Ils se mettent d'accord sur un mot pour tout arrêter, ben... Qu'elle l'utilise ! Qu'elle parte si elle est malheureuse. Qu'elle fixe de nouvelles limites si elle ne se sent pas prête à les franchir, c'est tout ! En plus, quand je vois que certains critiquent le livre parce que cela donne une mauvaise image du SM, (peut-être, je n'ai toujours pas lu la suite) mais moi, ce n'est pas ça qui m'a marquée dans l'histoire. On voit clairement que Christian est un saligaud (même dans sa vie de tous les jours). Il a le pouvoir et a l'habitude qu'on lui obéisse, ça a dû lui monter à la tête et il reproduit peut-être certaines choses dans ses jeux sexuels. Mais pour moi, ce n'est pas l'image du SM qui est mise en cause, mais le sale caractère de monsieur. Et en ce qui concerne Ana, on voit bien que c'est l'archétype de la pauvre gourde amoureuse qui est prête à tout par amour... Alors oui, il profite peut-être un peu. Mais franchement, à la place de Christian, il y a des choses que je n'aurais pas comprises non plus. (Genre pourquoi Ana me rejette-t-elle parce que je lui ai donné six fessées ? Mince quoi, je lui en ai données six, elle avait largement le temps de me dire qu'elle voulait arrêter ?)

Je tiens à dire que la version originale est nettement plus soft, les termes sont moins crus et moins vulgaires (nettement plus érotiques et sensuels). J'ai souffert quand je suis passée à la version française, mais j'ai continué pour voir ce que ça donnait. Je n'ai pas lu la suite, donc je ne sais pas si tout le pan "violences conjugales" arrive après, si tel est le cas, je n'ai rien dit, car bien entendu, je ne suis pas pour les violences conjugales. Je n'ai pas non plus vu le film, peut-être va-t-il plus loin dans ce qu'il montre que le livre, je ne sais pas. Parce que certains actes m'auraient profondément gênée si je n'avais pas eu la petite voix intérieure d'Ana, nous expliquant qu'elle trouvait ça bon. Je me dis que forcément, dans le film, on va peut-être pas mettre une scène de fesses avec la voix d'Ana pendant l'acte qui nous dit qu'elle trouve ça bon... Du coup, on se sent peut-être plus dans le rôle du voyeur que dans le livre où les passages gênants sont approuvés par madame. Pour finir, il ne faut pas oublier que les personnages sont des bons gros clichés de base : le vice et la pucelle qui tombent amoureux au premier regard, sans aucun autre explication... Comme par hasard, monsieur est riche, comme par hasard, madame n'a plus aucune force de caractère en présence de monsieur. Que les amateurs de SM trouvent que ce couple ne rend pas hommage aux pratiques SM, je peux comprendre, parce que la même histoire sans scènes SM, j'aurais eu le même avis : ce couple ne rend pas hommage à la pratique de l'amour non plus... Selon moi, c'est plus un problème de protagonistes que de représentations des pratiques SM.

Enfin bref, ça me dérange un peu ces histoires de violences conjugales... Parce que j'avais commencé ce livre bien avant que ces critiques foisonnent de tous côtés et j'avais plus ou moins apprécié ma lecture jusqu'à ce moment-là. J'ai été profondément choquée de me dire que j'étais potentiellement en train d'apprécier un livre qui présente la violence conjugale comme étant quelque chose de normal, de bien, d'excitant... J'ai donc repris ma lecture avec un œil de lynx et j'avoue que tout ce que j'en ai trouvé jusqu'à la fin, c'est qu'Ana est vraiment une gourde et Christian en profite. (Mais c'est un peu normal... Si elle ne se plaint pas et dit aimer, pourquoi ne pas continuer et proposer d'aller plus loin ?)

Clairement mieux en VO qu'en VF. Et quant à la polémique "violence", il n'y a pas de quoi fouetter un chat...

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Titre : Cinquante Nuances plus sombres (#2)
Titre original : Fifty Shades darker (#2)
Auteur : E. L. James
Date de parution : 2011
Nombre de pages : 710
Décor : USA : Seattle (WA), Portland (OR)
Lu en : Septembre 2016

2/10

Quatrième de couverture : Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d'éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister. Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.

Mon avis : Ceux qui me connaissent savent que je lis cette saga principalement pour mon travail de mémoire. (Critique de la traduction française notamment.) Mais j’avais bien aimé le tome 1, il ne casse pas des briques, mais ça passait. Là, en comparaison, le 2 est d’un ennui mortel et répétitif au possible. Je précise tout de suite que je vais parler du roman en tant que tel sans effleurer les sujets qui font polémique autour de cette saga, car je ne veux en rien ouvrir un quelconque débat là-dessus.

Pour commencer, je ne comprends absolument pas pourquoi ce roman est aussi long ! Vraiment, si on coupe toutes les scènes identiques, qui vont jusqu’à utiliser les mêmes phrases (oui, oui !), je pense qu’on arrive à sauver un petit cinquième grand maximum. Quel remplissage ! Et ce terme me fait bien rire vu qu’il est utilisé pour décrire l’acte sexuel, mmmm, ça donne envie hein, quel romantisme. Heureusement que je lisais sur liseuse, parce que je pense que j’aurais fini par arracher des pages à force de voir passer les « caresses expertes », « la langue virevoltante » et autres expressions bateau qu’on retrouve toutes les 30 pages, passionnant, n’est-ce pas ?

Niveau écriture, je ne vais pas m’étendre là-dessus, contrairement à Christian sur Ana… C’est vraiment plat et mou (pas comme Christian… Bon, d’accord, j’arrête). Et quelquefois j’ai explosé de rire en remarquant des phrases de remplissage hilarantes car complètement vides de sens. Par exemple « il porte son jeans, sa chemise et c’est tout. » Ouais, d’accord, genre il est habillé hein, que d’érotisme, ça valait la peine de me donner cette description, tiens… Une autre perle : « mon maquillage se réduit au minimum pour avoir l'air naturel. Crayon pour les yeux, mascara, un peu de fard à joues rose et un rouge à lèvres rose pâle. » Je ne sais pas pour vous, mais se mettre déjà quatre types de produits différents sur la face, moi j’appelle ça être maquillée.

Sinon, je vous passe toutes les exagérations de toutes sortes, comme les 100'000 dollars que Christian gagne chaque heure… Non mais vraiment, était-ce nécessaire de lui faire gagner une telle somme, vraiment, c’est bon, on a compris qu’il est riche, pfff.

Je vais faire un tour sur l’histoire elle-même, qui est, heu… ce qu’elle est… C’est du « je t’aime, en fait non, en fait oui, mais non », on voit qu’Ana ne sait pas du tout ce qu’elle se veut et elle est insupportable. Christian est lui aussi insupportable, possessif et étouffant au possible, perso, un homme comme ça, ça me ferait peur et je l’enverrais voir ailleurs assez vite.

Les scènes à caractère sexuel ne sont pas particulièrement intéressantes, elles se ressemblent toutes. Au point qu’elles deviennent ennuyeuses au possible, on espère que les deux protagonistes fassent autre chose que l’amour, histoire de se désennuyer un peu, et pour un livre érotique, c’est pas bon signe… Le livre qui perd même sa raison d’être… Bien joué, j’avais jamais vu ça.

Par ailleurs, il y a un élément que je ne pardonne pas à cette histoire, c’est le « diagnostic » du sadomasochisme de Christian. Pardon pour le spoil pour ceux qui par hasard voudrait l’apprendre, au pire arrêtez votre lecture là, mais savoir qu’il fait ça parce que les petites brunettes qui lui servent de soumises lui rappellent sa mère qui l’a fait souffrir. Alors du coup, il veut se venger et faire du mal à ces femmes qui lui font penser à sa mère. Heu… On ne pouvait pas avoir un mec ouvert sur sa sexualité qui s’éclate dans sa relation SM ? Non, il faut que ce soit lié à un problème psychologique qu’il faut soigner, ah ouais, c’est excitant ça…

Bref, du coup je ne comprends pas l’intérêt de ce tome, le piquant est parti, les réactions étranges de Christian sont maintenant des problèmes psychologiques et il passe pour une espèce de gros pervers manipulateur surprotecteur et possessif. Trop émoustillant !

Donc on va dire que j’ai de la matière pour mon mémoire, mais j’ai souffert pour me l’enfiler celui-là (à l’instar d’Ana… Non, j’avais dit que j’arrêtais ! Haha). Donc franchement, autant le tome 1, pourquoi pas, il est sympa, surtout en VO, parce que la VF est vraiment douteuse, mais le tome 2, heu… Non, juste non. Me réjouis pas de lire le tome 3, mais je n’ai pas trop le choix.

Tome 1 sympa, mais ce tome 2 est répétitif, long, ambigu, ennuyeux... Zzzz

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Titre : Cinquante Nuances plus claires (Cinquante Nuances#3)
Titre original : Fifty Shades Freed
Auteur : E.L. James
Date de parution : 2012
Nombre de pages : 720
Genre : Érotique (romance).
Décor : Washington et Oregon (USA), France, Angleterre
Lu en : ici

2/10

Quatrième de couverture : A présent réunis, Ana et Christian ont tout pour être heureux : l'amour, la fortune, et un avenir plein de promesses. Ana apprend à vivre dans le monde fastueux de son M. Cinquantes Nuances sans perdre son intégrité ni son indépendance tandis que Grey s'efforce de se défaire de son obsession du contrôle et d'oublier son terrible passé. Mais bientôt, alors que tout semblait leur sourire, le destin les rattrape et leurs pires cauchemars deviennent réalité... Un happy end est-il possible pour Grey et Ana ? [b]Note : Ahhhh oui, c'est vrai qu'on se demande, on n'imagine pas DU TOUT comment ça va finir depuis les 50 premières pages du tome 1 ! Mystère...[/b]

Mon avis : Dans ce tome, on retrouve Ana et Christian après leur mariage, en lune de miel, et autant dire, que ça baise dur, au milieu des yachts, réceptions et soirées hors de prix. Et on s’achète des robes à 850 $, ben oui, elle est riche maintenant la petite Ana, mais ça la gêne d’acheter des trucs chers… La pauvre petite pétée de thunes qui culpabilise d’avoir des sous ! J’ai envie de dire que si ça la gêne, qu’elle s’achète une robe à un prix décent hein, c’est tout…

Sinon, que dire de plus. Dans ce tome, ça couche un peu moins par-ci par-là, parce qu’il y a une sous-intrigue (eh oui, vous avez bien entendu, il y a une sorte d’intrigue dans Cinquante Nuances plus claires). On a le droit à quelques scènes de presque action, du coup, ça se lit très vite, mais du coup, si vous lisiez ce livre pour ses frasques sexuelles, vous allez être déçus, vraiment.

Bon, passons encore sur le fait qu’à un moment donné Ana se balade comme si de rien 5 millions de dollars sur elle… Précisons tout de même que s’il s’agit de grosses coupures, ça fait tout de même une pile de 6,2 mètres de billets, pour un poids total de 50 kilos, qui remplissent donc environ deux gros sacs-poubelles de 35 litres. Tellement discret, et surtout, tellement crédible, à l’image de toute cette saga.

Le pire dans tout ça, c’est qu’avec les promesses de Christian pendant les nombreuses parties de baise depuis le tome 1, du genre « un jour, je vais te faire ça ou ça », je suis déçue de ne pas avoir lu ces scènes en question, parce que oui, le Christian, il se relâche. Certes, il reste selon ses mots « une érection ambulante » (au moins il est conscient de l’image qu’il renvoie dirons-nous), mais il calme ses ardeurs. Malgré tout, même en calmant ses ardeurs, il arrive être à côté de la plaque, gênant… rien ne change dans le rouge feu de la salle de jeux, et Ana est toujours aussi tarte, vraiment, rien ne change.

En plus, j’ai été « ravie » de retrouver la traduction de Denyse Beaulieu, qui me semble toujours aussi mauvaise, comme pour le tome 1. Là en plus, j’ai eu la chance de découvrir les multiples usages du qualificatif « cochon » utilisé n’importe comment et à tout va, sans oublier les fameux « la vache » (quel bestiaire !) et ce genre d’exclamations à la « ouh là », « bordel de merde » et autres joyeusetés.

Bref : c’est nuuul !

mercredi 31 mai 2017

Désirs ardents (tome 1) - Clémence LUCAS

Titre : Propose-moi (Désirs ardents#1)
Auteur : Clémence Lucas
Édition : Baudelaire
Nombre de tomes : 3
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 226
Genre : Érotique
Décor : France, Londres (UK), Punta Caña (Rép. dom.), Bahamas
Lu en : Mai 2017

3/10

Quatrième de couverture : En quittant sa Provence natale pour s'installer à Paris avec sa meilleure amie, Lisa avait pour unique but de réussir ses études afin d'ouvrir sa propre entreprise d'évènementiel. Sept ans plus tard, ses rêves professionnels n'ont toujours pas abouti. L'amour ? Elle ne veut plus y penser depuis que Julien lui a brisé le cœur, deux ans auparavant. C'était sans compter sur le destin qui met au travers de sa route Joshua, dont le magnétisme la fascine. Il va lui faire découvrir un monde de volupté dont elle ignorait l'existence. Le passé de Lisa refait alors surface, la confrontant avec ses souvenirs. L'histoire de Lisa et Joshua pourra-t-elle surmonter ses épreuves ? Leur amour résistera-t-il ?

Mon avis : Ouille, ouille, ouille… Mon Dieu ce que c’est mal parti avec ce roman. Déjà, de gros problèmes sautent aux yeux au bout de quelques lignes, notamment la mise en page même pas justifiée et le nombre assez fou de fautes d’orthographe, grammaire, ponctuation, etc. Après quelques lignes de plus, j’ai réalisé d’avoir tellement de clichés sous les yeux que j’avais l’impression d’être dans une parodie de roman érotique…

Parce que pour changer, on a un homme riche comme pas possible, avec un jet privé et compagnie, qui tombe un jour sur une femme qui se prend une porte et se renverse son café tout partout. Et bien sûr c’est le coup de foudre, donc ils se voient, et en quelques heures se retrouvent dans un lit, les deux complètement accros en moins de 20 heures. Et tout naturellement il lui propose de devenir sa soumise.

Heu… Donc comment dire, du vu, vu, vu et revu. En plus, tout n’est pas vraiment bien décrit, le temps passe à la vitesse de l’éclair, la trame de fond est plate.

Par contre, petite surprise agréable, à partir de la moitié du livre, j’ai commencé à plus apprécier l’histoire qui prend un autre tournant. On apprend notamment le passé de la femme et elle va revoir son ex, qui donne une scène assez sympa. Petit à petit l’histoire devient plus logique, plus chouette. L’alternance de narrateur entre elle et lui est, quant à elle, très agréable.

Autre point positif, on voit que la femme aime ce que l’homme lui fait. Je reproche malgré tout quelques faiblesses d’écriture du genre « je suis un homme/une femme, c’est normal que j’agisse comme ça », qui nous sert une couche de plus de clichés.

Donc pour résumer, la première moitié est très mauvaise selon moi, la deuxième est plus prometteuse et agréable. Malheureusement, avec le nombre de fautes et autres problèmes, je ne peux pas faire dépasser le 3, voire 4. Par contre, j’ai l’impression que la « suite », n’est pas une suite, mais juste d’autres histoires érotiques.

Je ne conseille pas vraiment. Franchement, sut les 80 premières pages, j’ai plus souvent rigolé que « kiffé » si je puis dire, ce qui n’est vraiment pas le but d’une histoire érotique.

Truffé de fautes d'orthographe et de grammaire, première moitié qui ressemble à une parodie... J'ai plus ri qu'aimé... Donc gros « heu, bof... »

jeudi 16 février 2017

Be Mine - N. C. BASTIAN

Titre : Be Mine
Auteur : N. C. Bastian
Édition : Harlequin
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 461
Genre : Romance, (érotique)
Décor : Dakota du Sud
Lu en : Janvier 2017

8/10

Quatrième de couverture : Kim
Cinq ans… et j’ai toujours aussi mal. Se remet-on vraiment un jour de la perte de son premier amour ? Je n’en ai aucune idée. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’Alex m’a détruite. En même temps, notre histoire était trop belle pour être vraie. Pourquoi le plus beau biker du Dakota se serait-il rangé pour une simple fille comme moi ?

Aujourd’hui, je suis de retour mais j’ai tourné la page. Les contes de fées, c’est terminé. Je n’y crois plus. Et je ne me ferai plus avoir. Je ne céderai pas à la force des sentiments que j’éprouve toujours pour Alex malgré moi. À aucun prix.

Alex
Cinq ans… et l’absence de Kim est toujours aussi insupportable. Inexplicable. Inattendue. Je n’ai rien compris. Rien. Pourquoi ma Kimi est-elle retournée en France précipitamment ? Sans un mot, sans un regard en arrière. Elle a tout plaqué, et moi aussi par la même occasion.

Mais, maintenant qu’elle est revenue dans le Dakota, c’est enfin l’heure des explications. Et rien ni personne ne pourra la tenir éloignée de moi plus longtemps. Elle est à moi. À moi.


Mon avis : Dakota du Sud, une ville de Bikers, Kim est en couple avec Alex. Mais les choses ne se passent pas très bien et Kim décide de retourner chez elle en France et de fuir Alex, ses frères de Silence of Death et les autres clans de bikers. Cinq ans plus tard, elle revient au pays pour rendre visite à son grand-père. Quand elle et Alex se retrouvent, la flamme entre eux ne semble pas tout à fait éteinte, il va falloir revenir sur les éléments délicats parvenus cinq ans plus tôt.

Une romance érotique qui m’a plu pour son aspect plus original et moins gnangnan que d’autres romans du genre. Le point original, c’est le cadre : l’univers des bikers, avec ses clans, règles, ses façons de faire et même ses règlements de comptes. C’est d’ailleurs dans cette atmosphère bouillonnante que nous mettons les pas, avec de belles tensions entre plusieurs clans, y compris celui des Silence of Death, dont le grand-père de Kim est le président et qui compte parmi ses membres le fameux Alex, ainsi que de nombreux amis de l’ex-couple.

L’histoire d’amour entre Kim et Alex est décrite de façon vraiment sympathique : des passages du passé chevauchent ceux du présent dans un kaléidoscope bien réussi. Leur rencontre dans le passé fait écho à leurs retrouvailles dans le présent, la première visite dans la maison d’Alex à l’arrivée de Kim dans cette même maison pour se protéger de la pluie, etc. Les lieux, les événements, les personnages font donc le lien entre les deux époques, mais les sentiments ne sont pas toujours les mêmes. En parlant de sentiments, on comprend vite que les événements qui ont mené le couple à la rupture sont graves, et on veut comprendre exactement ce qui s’est passé. J’étais loin d’imaginer ce qui en était exactement la cause, du moins, j’ai entrevu certaines pistes, mais pas autant !

Quelques scènes érotiques viennent habilement se mêler à l’histoire, aux bons moments, sans trop en faire. Très bon choix.

Dans l’ensemble, il s’agit donc d’un roman que j’ai apprécié, l’ambiance bikers, clans et règlements de comptes y est pour beaucoup, mais même l’histoire d’amour au centre est plutôt sympathique. En plus, je dois avouer qu’il est agréable de ne pas se retrouver avec une énième saga et d’avoir un début et une fin qui tienne la route sur moins de 500 pages.

Une romance érotique très fraîche qui allie amour et l'univers des bikers

lundi 30 janvier 2017

De Main de Maître (tome 1) - Lorelei JAMES

Titre : La Novice (#1)
Titre original : Bound (#1)
Auteur : Lorelei James
Édition : Milady (Romantica)
Nombre de tomes : 3
Date de parution : 2014
Nombre de pages : 572
Genre : Érotique
Décor : Colorado (USA)
Lu en : Janvier 2017

8/10

Quatrième de couverture : Un voyage érotique aussi délicieux qu’inattendu.

La carrière d’Amery a toujours primé sur sa vie amoureuse jusqu’au jour où, à l’occasion d’un cours de self défense, elle rencontre un homme qui la trouble au plus haut point. Dès le premier regard, Ronin Black, le maître du dojo, éprouve une vive attirance pour la jeune femme. À tel point qu’il décide de l’entraîner personnellement… en public, mais aussi en privé. Cet homme énigmatique repousse les limites d’Amery. Bientôt, elle ne peut plus se passer de lui et du plaisir qu’il lui procure. Pourtant il lui cache quelque chose, et elle s’en veut de lui avoir accordé une confiance aveugle.

L’attachement qu’elle éprouve pour Ronin se révèle bien plus littéral que ce qu’elle aurait pu imaginer.

« Certains amateurs de cordes veulent être attachés par une personne avec qui ils n’entretiennent pas de relation intime ; le bondage n’est pas forcément sexuel. Parfois, c’est strictement psychologique. Puis il y a les disciplines artistiques de bondage, où la beauté des liens et de la configuration des nœuds vise davantage à faire connaître les talents artistiques du maître des cordes qu’à insister sur l’aspect sexuel de la scène. »


Mon avis : Bon, vous en avez peut-être assez que mes avis (négatifs) sur des livres érotiques pullulent de partout. Cette fois, un changement de taille par rapport à mes précédentes lectures : j’ai aimé ce livre ! Et je compte bien lire la suite ! Qui l’eut cru ?

Déjà, assez rare pour l’indiquer, et je pense que c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai davantage apprécié ce roman : la narration se fait à la troisième personne. Cela présente le double avantage de ne pas se retrouver dans les pensées d’une héroïne qui souvent ne me ressemble pas du tout (ou du moins pas assez pour que je m’y identifie) ainsi que le fait de pouvoir apprécier la relation en tant que telle, le couple comme une entité, qui met les deux personnages sur un pied d’égalité. J’ai beaucoup aimé cet aspect-là, grosse surprise.

En ce qui concerne l’histoire, j’ai été agréablement surprise de voir que je me suis laissée prendre au piège du premier chapitre, pensant que les choses allaient se passer d’une certaine façon alors que non… Pas mal, non ? Surtout quand cette information laisse présager une suite plus intéressante que ce que j’avais entrevu.

Sinon, comme le laisse penser la couverture, nous avons affaire à une histoire de bondage, mais, bien faite si je puis dire. Déjà, tout se passe étape par étape, pas de précipitation. Ronin est maître d’arts martiaux, mais il excelle aussi dans l’art du bondage, y compris dans ses variantes japonaise. Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est qu’il parle de ses pratiques comme d’un art. Certes, le plaisir ressenti par la femme ligotée y est pour beaucoup aussi, mais il pratique également le bondage sans relations sexuelles, juste pour présenter son talent. Bien sûr, avec Amery, la femme qui le trouble et pour qui il a vite des sentiments, les choses sont différentes, et le bondage deviendra une façon de sublimer leurs rapports, mais sans douleur, sans sadomasochisme, ce qui est intéressant et sympathique.

Bon, je ne sais pas si les prochains tombes vont continuer sur cette lancée, mais pour l’instant, je n’ai pas remarqué de fausses notes. Le vocabulaire est plutôt bien choisi, assez peu vulgaire (hormis quelques expressions) mais l’ensemble sonne plutôt juste. En plus Ronin prend le temps de faire expérimenter petit à petit les sensations d’être attachée, puis suspendue, en lui laissant prendre son temps et ses marques… C’est assez doux au final.

Je ne sais pas trop quoi dire de plus, mais ce roman a été une agréable surprise, qui ne me réconcilie pas avec le genre, mais qui a su me prouver qu’on peut y trouver du bien. Je vais continuer la saga, en espérant qu’elle ne va pas trop s’écarter des lignes directrices que le tome 1 a plantées et qui me plaisent.

Première saga érotique que je pense continuer par plaisir, en espérant que la suite ne me déçoive pas !

vendredi 27 janvier 2017

Beautiful Bastard (tome 1) - Christa LAUREN

Titre : Beautiful Bastard (#1)
Titre original : Beautiful Bastard (#1)
Auteur : Christa Lauren
Édition : Pocket
Nombre de tomes : 10
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 320
Genre : Érotique
Décor : Chicago, Illinois (USA)
Lu en : Janvier 2017

2/10

Quatrième de couverture : Un boss perfectionniste.
Une collaboratrice ambitieuse.
Un duel amoureux et torride dans l'univers de l'entreprise.

Brillante et déterminée, Chloé, sur le point d'obtenir son MBA, n’a qu’un seul problème : son boss, Bennett. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est aussi odieux que magnétique. Un Beau Salaud.

Après plusieurs années passées en France, Bennett revient à Chicago pour occuper un poste important au sein de l'entreprise familiale - un grand groupe de communication. Comment imaginer que sa collaboratrice, Chloé, serait cette ravissante et exaspérante créature de 26 ans, au charme certain et à l'esprit affûté, qui n'entend rien sacrifier de sa carrière?

Si Bennett et Chloé se détestent, leur attirance mutuelle, inexorable et obsédante, les conduit à tester leurs propres limites et à enfreindre, une à une, toutes les règles qu'ils s'étaient jusque-là imposées. À une seule fin : se posséder. Au bureau, dans l'ascenseur, dans un parking. Partout...

Arrivés à un point de non-retour, fous de désir, Bennett et Chloé parviendront-ils à mettre leur ego de côté pour décider enfin de ce qu'ils acceptent de perdre ou de gagner ?

« — Je gère très bien tes comportements de gros enculé, Bennett. »


Mon avis : Faisons original : un homme riche et à la tête d’une entreprise florissante et une toute jeune femme qui finit son master dans l’entreprise en question jouent au chat et à la souris et finissent immanquablement au lit…

Avant de commencer, je vous laisse jeter un œil sur ma citation, si elle vous déplaît, sachez d’emblée que ce genre de phrase pullule tout au long du livre ! Oui, parce que les deux personnages principaux qui finissent immanquablement par se sauter dessus ne s’apprécient pas, et M. Beautiful Bastard se fait traiter de connard, d’enculé, de fils de pute… C’est… super classe, vraiment !

Il n’est pas beaucoup plus sympa au sujet de Madame, sans oublier qu’il déchire sa culotte à chaque fois qu’ils passent à l’acte et conserve ses trophées dans le tiroir de son bureau, toujours plus classe.

N’oublions pas une traduction qui sent un peu des pieds, notamment avec un fabuleux atteindre le « climax »… Vraiment ? Être à court de souffle, monter au plafond ? Étrange quand même...

Ce n’est vraiment pas un livre que j’ai apprécié. Je l’ai trouvé inintéressant et vulgaire, aucune touche d’amour, encore moins d’érotisme, juste des scènes de sexe et des insultes.

Pourquoi une note de 2 et pas de 1 ? Simplement parce que les chapitres alternent le point de vue de Monsieur et celui de Madame, ce qui donne une petite touche d’originalité au roman, parce que c’est assez bien fait, mais ça s’arrête vraiment là.

Et dire qu’il y a 10 tomes… Autant vous dire que pour moi, ça s’arrêtera là !

Vulgaire, laid, grossier... Vraiment, mais alors VRAIMENT pas pour moi !

lundi 2 janvier 2017

80 Notes de jaune (tome 1) - Vina JACKSON

Titre : 80 Notes de jaune (#1)
Titre original : Eighty Days Yellow (#1)
Auteur : Vina Jackson
Édition : Le Livre de poche
Nombre de tomes : 6
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 408
Genre : Érotique
Décor : Londres (UK), New York (US)
Lu en : Janvier 2017

2/10

Quatrième de couverture : Prisonnière d'une relation en demi-teinte, Summer, violoniste passionnée, trouve refuge dans la musique. Elle passe ses après-midi à interpréter Vivaldi dans le métro londonien. Quand son instrument est détruit, elle reçoit un message d'un admirateur secret. Dominik, séduisant professeur d'université, se propose de lui offrir un violon en échange d'un concert... très privé.

Dominik et Summer se jettent alors à corps perdu dans une liaison sulfureuse aussi imprévisible qu'excitante. La jolie violoniste laisse libre cours à des pulsions interdites et s'abandonne enfin à la passion, mais elle va découvrir qu'il n'y a pas de plaisir sans souffrance...


Mon avis : Et me voilà lancée dans un nouveau roman érotique. Cette fois-ci, mon choix m'a fait pencher pour cette saga, parce que je trouvais les couvertures absolument magnifiques. Beaucoup plus subtiles que de voir des fesses en gros plans, ou d'autres parties du corps, on voit déjà que la musique va avoir beaucoup d'importance dans l'histoire et la petite touche de couleur apportée par le ruban est délicate comme tout. Je me suis dit que c'était parti pour une saga érotique tendre, délicate et subtile. Et... Comment dire... RATÉ ! (En tout cas pour ce tome 1.)

Le début commençait assez bien, avec une héroïne assez sympathique, Summer, une violoniste de génie, qui bascule dans un autre univers chaque fois qu'elle joue de son archet. C'est, selon moi, le point positif de cette saga : le lien avec la musique est omniprésent dans la vie de Summer, et même lors des scènes sulfureuses, ce qui est original et plutôt agréable à lire.

Malheureusement, le positif s'arrête un peu là pour moi, à cause de trop nombreuses grosses « erreurs » en ce qui concerne les scènes de sexe. Je commence avec la grossière erreur sur la banalisation du viol avec « Elle savait qu’il ne cherchait pas à l’attirer dans un recoin isolé pour la violer. Quoi que cette pensée ait eu d’excitant. » Pas besoin d'en dire plus je pense, mais autant dire que mes cheveux se sont dressés sur ma tête quand j'ai lu cette phrase. Et ça continue avec « Elle se rendit soudain compte qu’il n’avait pas mis de préservatif. Il la montait à cru. [...] Elle y penserait plus tard ; il y avait toujours la pilule du lendemain. » Parce que c'est clair que quand on saute un presque inconnu, c'est tout à fait normal d'oublier de mettre un préservatif, et quand on se rend compte de l'oubli, on hausse les épaules, parce que le seul risque de ne pas en mettre, c'est de tomber enceinte... Bravo ! Franchement, là aussi je ne m'étale pas, tout le monde aura compris mon énervement.

Passons ensuite à des scènes SM dans lesquelles on n'est pas totalement sûrs du consentement de l'héroïne. À un moment donné, j'ai pensé que c'était fait exprès, qu'elle allait se rendre compte qu'on avait abusé d'elle, qu'il fallait faire très attention à être avec quelqu'un de confiance, etc. Maaaais, non. Tout à coup, comme pour se justifier, l'auteure énonce que l'héroïne avait consenti... Mais c'est très mal présenté pour un effet raté au possible.

Donc bon, peut-être que la suite est mieux, si Summer est maintenant avec quelqu'un de confiance et qu'elle aime, mais n'empêche qu'il m'est difficile d'aimer un livre comme ça... Et je ne parle même pas de la concordance des temps dans certains chapitres, qui est complètement aléatoire ! Il n'y a vraiment que le lien avec la musique qui m'a plu.

Beaucoup trop de grossières erreurs dans ce premier tome !

mercredi 28 décembre 2016

Ce qui m'attise - Christy SAUBESTY

Titre : Ce qui m'attise
Auteur : Christy Saubesty
Édition : France Loisirs (Piment rouge)
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 368
Genre : Érotique
Décor : C'est bien, j'ai déjà oublié
Lu en : Décembre 2016

4/10

Quatrième de couverture : « Cette brûlure, au creux de mon ventre, me consumait dangereusement. Mon corps me hurlait d’écouter mes fantasmes les plus sombres. Ces désirs étaient si forts que je risquais de ne plus pouvoir me maîtriser. Je ne m’en serais pas cru capable, pourtant j’étais déjà allée très loin. Trop loin. Et une fois les limites franchies, on ne revient jamais en arrière. »

Mon avis : Elle s’appelle Estelle, elle est mère de famille et s’ennuie dans son couple… Son mari ne la touche plus et ses fantasmes commencent doucement à l’embraser, jusqu’au jour où elle cède à ses pulsions et souhaitent assouvir ses désirs les plus intimes : amusement à plusieurs, à l’extérieur, devant témoins, elle en veut plus, elle veut se sentir vivante et désire ardemment se faire prendre par deux hommes en même temps…

Elle se sent mal vis-à-vis de son mari, est-ce que son couple peut être sauvé si, de son côté, elle s’assume et assouvit ses besoins sexuels ? C’est dans la personne de son tout nouveau patron qu’elle va trouver la réponse, qui n’est pas vraiment celle qui est la plus crédible à mes yeux…

Alors pour être parfaitement honnête, je ne sais pas du tout ce qui est « spoilable » dans ce genre de livre, mais je vais tenter de ne pas ôter tout le piment de l’histoire, même si on s’en doute assez vite.

Le gros problème de ce livre, selon moi, c’est le personnage du mari. Certes, on peut le trouver compréhensif, adorable, etc., mais franchement, je trouve que ce n’est pas crédible du tout ! Si les choses avaient été présentées un peu différemment, je pense que j’aurais pu mieux comprendre comment se tisse toute l’histoire jusqu’à la fin, mais là, je le trouve juste nigaud et tellement compréhensif qu’il se laisse marcher dessus, le genre de mec que si tu le lances dans un coin, il prend la forme du coin…

On passera aussi sur l’enchaînement de ce qui amène à des scènes de sexe, qui sont aussi crédible que le plombier qui déboule chez la belle voisine dans un film porno pour finir par faire frénétiquement l’amour devant la fameux lavabo, parce que… ben… parce que voilà, ainsi soit-il.

Le vocabulaire employé, dans l’ensemble, m’a semblé bien choisi, par contre, les réactions des personnages sont très téléphonées et la fameuse scène de l’initiation d’Estelle dans le club de son patron, est… vraiment très limite, il aurait peut-être fallu la tenir au courant tout de même de ce qui allait lui arriver, surtout qu’elle n’avait pas l’air super chaude au départ.

Pas mauvais, au moins on a une héroïne de BDSM qui aime ça, qui n’a pas froid aux yeux et une histoire derrière, mais bon, il manque beaucoup de relief aux personnages, une belle dose de crédibilité, et bien sûr, un enchaînement qui tienne la route.

Comme le laisse entendre la couverture et la collection Piment rouge, il s'agit d'un livre pour public averti.

Scènes amenées de manière aussi crédible que dans un porno, dommage et un mari tellement compréhensif qu'il en devient benêt...

Orgie en mer - Erika SAUW

Titre : Orgie en mer
Auteur : Erika Sauw
Édition : Artalys (numérique)
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 56
Genre : Érotique, imaginaire
Décor : En mer
Lu en : Décembre 2016

4/10

Quatrième de couverture : Franck est un homme d’affaires en vacances sur la Côte d’Azur, fortuné comme il se doit, séducteur et ne dédaignant pas la compagnie des femmes. Il rencontre Amélie, une très belle demoiselle, dévergondée au comportement provocateur. Elle se donne immédiatement à lui. Il lui propose alors de participer à une partie fine qu’un milliardaire, Jérôme Guyot, organisera sur son yacht le lendemain, dans le plus grand secret. Fasciné par elle, il fait l’impasse sur le mystère qui entoure cette femme.

« — Pas du tout. Je me suis décrite telle que je suis : une chasseuse de gros phallus. J’ai l’intention de vérifier tout de suite si le vôtre me convient. » (P.7)

Mon avis : Bon, je précise tout de suite une chose : je suis allée sur le site d’Artalys pour obtenir des informations sur ce livre et voici ce que j’y ai trouvé : « Jusqu’à présent, la collection érotique ne comprend que des ouvrages mêlant l’érotisme à l’imaginaire, mais elle est susceptible d’accueillir des textes érotiques " classiques ", pourvu qu’ils soient d’excellente qualité. » Je m’attendais donc à avoir un livre « d’excellente qualité », pour reprendre leurs mots, mais, en fait, ce livre fait partie de la première catégorie, hahaha. Je n’avais pas trouvé d’informations là-dessus au fil des avis, alors autant dire que je me suis pliée de rire en arrivant au dénouement.

Faisons simple, il y a d’un côté Jérôme, un homme qui va bientôt participer à une orgie sur un yacht et qui tombe sur Amélie, une femme, belle et nymphomane et qui, comme par hasard, recherche des hommes bien membrés. Et ça, elle le dit d’entrée de jeu, vous pouvez le voir à la citation ci-dessus, trouvée à la page 7 et qui est à peu près la première chose que se disent les deux personnages. Heureusement pour Jérôme, il en a une suffisamment grosse pour convaincre sa belle et du coup, ils se grimpent dessus, dans toutes les positions, et plusieurs fois. Bon, au moins, ils savent ce qu’ils veulent et sont pleinement comblés, ça, c’était plutôt sympa.

Vient ensuite la soirée sur le yacht, qui m’a davantage déplu… J’aurais pensé à une belle soirée libertine où tout le monde veut coucher avec tout le monde, mais non, il s’agit d’une vingtaine d’hommes friqués et… quatre prostituées (et Amélie qui s’est ajoutée), mais… Voilà, c’était pas tout à fait pour me plaire, encore moins quand Amélie s’est fait traitée comme l’une des prostituées, ce qui est synonymes pour tous ces hommes, de moins que rien qui est là que pour assouvir leurs besoins… Sans devoir faire dans la dentelle, j’ai trouvé ça assez indélicat malgré tout, que ce soit pour Amélie, ou pour l’image des autres femmes présentes à bord.

Petit à petit donc, mon avis était de plus en plus nuageux, jusqu’à l’arrivée de LA révélation, qui m’a bien fait rire. Plus j’y réfléchis, plus je me dis que, au moins, c’est original, mais quand on ne s’attend pas du tout à avoir quelque chose qui rentre dans l’imaginaire, forcément, ça surprend. Il y a une chose que l’on ne peut pas enlever à l’auteure, c’est que, quand on a toutes les cartes en main, on se rend compte que tout colle, ça, c’est pas mal, mais je crois qu’il est impératif de savoir que ce livre mêle à l’histoire une pointe d’imaginaire, même si la surprise est moins forte, juste pour éviter l’éclat de rire à mi-parcours, qui dure jusqu’à la dernière page. Pourquoi pas lire la suite, maintenant que je suis au courant du genre particulier du roman…

Bien sûr, le titre vous l'indique, il s'agit d'un livre pour un public averti.

Pas si mal, même si quand on ne sait pas qu'il s'agit d'un livre imaginaire, la révélation est plus hilarante que surprenante...

Grand écart - Claude H.

Titre : Grand écart
Auteur : Claude H.
Édition : La Musardine
Date de parution : 2014
Nombre de pages : 175
Genre : Érotique
Décor : France
Lu en : Novembre 2016

4/10

Quatrième de couverture : Le troublant parcours d'un homme bouleversé par une religion nouvelle, celle de l'amour BDSM...

Professeur, mari aimant et père comblé, Guillaume n'en est pas moins en proie à des pulsions sexuelles masochistes. Lorsqu'il rencontre Paule, ce qui ne s'apparentait qu'à un « vice de forme » dans sa vie se mue en passion, et ses pratiques, cataloguées par le commun des mortels comme avilissantes, deviennent une obsession d'ineffables sources de jouissance... et de souffrances.

Avec cette dominatrice, et pour elle, débute l'écriture d'un cahier où il avoue expériences, doutes et déchirements d'une aventure SM extrême.

Témoignage d'un homme lucide et cultivé, Grand Écart est sans nul doute le titre approprié de ce roman dont les sentiments et les élans sexuels se fracassent contre le mur du péché. Un livre au style aussi dépouillé qu'évocateur, puissant et perturbant, érotique, pornographique et philosophique, qui en appelle à sonder nos propres abîmes et interroger leurs noirceurs.

Après À la claire fontaine, Grand Écart est le deuxième titre de Claude H. publié à La Musardine.


Mon avis : Guillaume est un mari et un père de famille comme tant d’autres, mais il a des besoins que sa femme ne peut assouvir. D’un commun accord, elle le laisse voir hommes ou femmes à cet égard, elle souhaite juste ne pas avoir connaissance de ce qu’il fait et ils vivent ainsi une vie qui leur convient. De son côté, Guillaume nous fait découvrir son intimité, ses besoins et ses désirs, et c’est dans le BDSM et la soumission qu’il trouve son bonheur et que ses sens s’enflamment.

Il m’est très difficile de donner un réel avis sur cet ouvrage, car il s’agit d’un livre érotique comme je n’en avais jamais eu entre les mains avant. Déjà qu’il s’agit d’un genre que je n’apprécie pas vraiment, les deux ensemble font que j’ai un peu de peine à donner mon avis.

Comparé à d’autres livres du genre que j’ai pu lire (Cinquante Nuances ou Crossfire), c’est un homme qui est au centre de l’histoire, et il assume pleinement ce qu’il est et ce qu’il veut. Il l’exprime assez bien d’ailleurs au cours de quelques passages personnels où il se confie au lecteur : il aime sa femme, mais il a besoin de douleur et d’humiliation pour atteindre le septième ciel. J’ai trouvé cela vraiment intéressant.

Par contre, forcément, en lisant certaines scènes, j’ai été un peu surprise… Notamment une golden shower, des brûlures à la bougie, des séances en public alors qu’il se fait promener comme un chien (nu, à quatre pattes et avec une laisse) par sa maîtresse… C’est un peu surprenant. De plus, les termes utilisés sont assez crus, notamment ceux désignant les parties génitales, qui ne se délimitent pas à quelques « membres virils et érections », mais qui passent par toute la gamme de mots très familiers. C’est un peu étonnant, mais d’un autre côté, vu que l’histoire est assumée, un peu violente, et que Guillaume se confie à son lecteur, je pense qu’un tel vocabulaire se justifie, mais c’est assez surprenant tout de même. On va dire que l’auteur va un petit peu trop loin pour moi, mais c’est purement personnel.

Autant dire que j’ai bien ri en voyant qu’au dos, la seule indication qu’il s’agit d’un livre pour adultes est une simple phrase police minuscule, qui indique « Réservés aux adultes » et ça m’a bien fait rire… Ce n’est pas comme si la couverture ne nous indiquait pas vaguement cet état de fait, un peu en mode « oups, trop tard, mais regardez derrière, en fait, c’est pour les adultes ! ».

Si vous cherchez de l’érotisme sentimental, ce livre n’est clairement pas fait pour vous, mais si vous souhaitez découvrir les frasques sexuelles d’un homme bisexuel, qui aime faire ça à plusieurs, avec une grosse note de BDSM, où il joue le rôle du soumis, vous pouvez tenter l’aventure. Je ne saurais pas quoi en dire de plus vu qu’il ne s’agit pas vraiment d’un genre que je connais ou que j’apprécie.

Pas si mal, même si je trouve les phrases trop agrammaticales à mon goût, c'est dommage.

Nuits d'encre - Françoise REY

Titre : Nuits d'encre
Auteur : Françoise Rey
Édition : Pocket
Nombre de nouvelles : 6
Date de parution : 1994 (réédité chez Pocket en 2003)
Nombre de pages : 179
Genre : Érotique, nouvelles
Décor : Pas toujours précisé, notamment Bruges, Belgique
Lu en : Décembre 2016

1/10

Quatrième de couverture : Elle a choisi la ville. Il a choisi le lieu. Ils vont célébrer leurs noces dans un palace de Bruges. Lentement, inéluctablement, ils se révèlent l'un à l'autre, font tomber les barrières, abolissent les tabous. L'aube les trouvera changés. Il en sera ainsi pour tous ceux qui décident d'aller au bout de leurs désirs, au-delà de leurs fantasmes. L'étudiante qui s'offre à un routier la nuit de Noël ; la jeune femme qui jette son dévolu sur un « guerrier viking »... Ces gens comme les autres que rien n'avait préparé à de telles rencontres, à de telles folies connaîtront la métamorphose d'une nuit unique, extravagante, inoubliable... Un superbe recueil de nouvelles qui mêle avec bonheur un érotisme débridé et un regard tendre sur l'amour.

« Et tu me baises fort, tu me tringles, je veux sentir tes couilles s’écraser sous mes fesses, et dessous, mets-moi des doigts dans le con, parce qu’il se sent tout vide et tout seul, il mouille de désespoir, bourre-moi partout, partout, je suis une bombe, et la mèche, c’est ta queue, qui brûle… Jamais, jamais, je n’ai senti ça, cette pression, cette puissance en moi, ça monte, ça monte, tu vas me faire jouir partout à la fois, je ne croyais pas que c’était possible, de se faire mettre aussi bien, aussi bon, aussi à fond… Même si tu étais encore plus gros, je te prendrais. Un tronc d’arbre, je le prendrais. J’ai l’impression d’avoir un cul profond, profond, une grotte que tu as découverte en forçant un petit passage de rien du tout… »

Amis de la poésie et du bon goût, au revoir, ou plutôt, toutes mes condoléances !

Mon avis : Je précise pour commencer qu’il s’agit en réalité d’un recueil de nouvelles, mais l’une des nouvelles fait presque les trois quarts du livre, à croire qu’il s’agit d’un roman court et de cinq petites nouvelles ensuite.

Certains le savent, en ce moment, je découvre la littérature érotique. Grâce à Wikipédia et à l’une de ses listes sur les auteurs érotiques francophones (récents), j’ai découvert le nom de Françoise Rey (et oui, j’ai ri en lisant le nom). J’ai trouvé Nuits d’encre dont le résumé me paraissait sympa, un couple marié lors de sa nuit de noces, ça promettait tendresse et érotisme.

Eh bien… Grosse erreur, je n’avais jusqu’à ce jour jamais lu un livre aussi répugnant. Je vais parler principalement de la première « nouvelle », Nuit de noces, qui ressemble à un roman, car les autres nouvelles sont tellement courtes qu’elles ne décrivent presque que l’acte et ne présentent pas un grand intérêt.

Je vous laisse lire la citation que j’ai choisie pour vous donner une idée du vocabulaire employé et des descriptions, et NON, ce n’est pas un passage cru, comme ça, au milieu du livre, car TOUT le texte est écrit de cette façon.

Les métaphores pour décrire les parties génitales sont vraiment étranges, repoussantes… L’homme qui s’astique le rameau pour que de sa branche pousse une grosse « cerise rouge et luisante » pour qu’il crée de la « liqueur de cerise » pour sa femme, c’est trop pour moi.

Métaphores absolument pas érotiques, vocabulaires répugnants, phrases mal construites et grossières, je n’ai tout simplement RIEN aimé de cette lecture. J’en ai le cœur qui se (re)soulève rien que d’y repenser. PLUS JAMAIS !

BEURK, BEURK, BEURK ! Faites n’importe quoi d’autres, même récurer les joints de votre salle de bains, vous aurez moins perdu votre temps !