jeudi 18 janvier 2018

Le Combat d'hiver - Jean-Claude MOURLEVAT

Titre : Le Combat d'hiver
Auteur : Jean-Claude Mourlevat
Édition : Gallimard jeunesse (pôle fiction)
Date de parution : 2006
Nombre de pages : 417
Genre : Science-fiction, jeunesse
Lu en : Janvier 2018

10/10

Quatrième de couverture : Le combat d'hiver est celui de quatre adolescents, évadés de leur orphelinat-prison, pour reprendre la lutte perdue par leurs parents, quinze ans plus tôt.

Ont-ils la moindre chance d'échapper aux terribles « hommes-chiens » lancés à leur poursuite dans les montagnes glacées ? Pourront-ils compter sur l'aide généreuse du « peuple-cheval » ? Survivront-ils à la barbarie des jeux du cirque réinventés par la Phalange ?

Leur combat, hymne grandiose au courage et à la liberté, est de ceux qu'on dit perdus d'avance. Et pourtant.

« La violence du choc le fit chanceler. Il reçut tout à la fois les milliers de regards braqués sur lui et la lumière éclatante des projecteurs sur le sable jaune. C'est comme naître, se dit-il. Les bébés doivent éprouver cette violence quand ils sont projetés dans la vie en sortant du ventre de leur mère. » (P. 369)


Mon avis : J'ai lu il y a moins d'un mois La Rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat, qui m'avait beaucoup touchée par sa douceur et sa poésie et dont les éléments merveilleux et choupis n'éclipsent pas quelques sujets tristes et forts. J'ai trouvé génial, c'est donc dans cet état d'esprit que j'ai commencé Le Combat d'hiver.

Trêve de suspense, je l'ai trouvé tout aussi bien, j'ai ressenti plus ou moins les mêmes sentiments, quoique les éléments merveilleux n'ont pas cours dans ce monde plus proche du nôtre bien que dystopique, et que les passages forts et tristes prennent rapidement le dessus.

L'univers est assez hors du commun. On fait rapidement la connaissance d'une bande d'enfants prisonniers d'un orphelinat particulier. On ne sait pas pourquoi eux sont là et pas d'autres, et peu à peu, on apprend, jusqu'au jour où ce qui devait arriver arriva, et les amis se retrouvent projetés en dehors des quatre murs qui les emprisonnaient et découvrent une réalité plus dure et plus triste, puisqu'ils vont se retrouver en plein milieu d'une grosse révolte en préparation.

Certains passages sont incroyablement puissants. Et ce passage de la petite souris ! Quelle tristesse, quelle prise de conscience, quel BAM-je-suis-la-réalité-dans-ta-face ! Pour un roman dit de jeunesse, c'est même assez étonnant de lire certains passages.

Très bon, beau et triste à la fois

3 commentaires:

  1. J'aime bien cet écrivain. Les jeunes le lisent bien.
    Bon week end.

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  2. Oh ! Quelle surprise de retrouver JC Mourlevat ici. J'adore cet auteur que j'ai découvert il y a quelques années avec mes élèves. Il y a quelques semaines, j'ai lu "Et je danse, aussi..." et depuis, je le conseille autour de moi tant j'ai apprécié la poésie et le ton léger de ce roman épistolaire.

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    1. J'ai aussi lu "La Rivière à l'envers", que j'ai trouvé très poétique et que j'ai adoré. En revanche, je ne connaissais pas du tout le titre dont tu parlais, je vais voir si j'arrive le trouver. :)

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