Titre original : Io non ho paura
Auteur : Niccolò Ammaniti
Édition : 10/18
Date de parution : 2001
Nombre de pages : 231
Genre : Littérature générale
Décor : Italie
Lu en : Novembre 2016
Quatrième de couverture : Je ne suis pas sûre d’avoir trouvé une vraie quatrième de couverture en français et non le résumé de quelqu’un, alors j’ai décidé de vous donner mon résumé personnel :
Michele a 9 ans, il vit dans un tout petit village en Italie et il va régulièrement faire du vélo dans les champs avec sa sœur et ses amis (les enfants des quelques rares familles du village). Un jour, ils font la course jusqu’au sommet d’une colline. Michele est le dernier, ralenti par la chute de sa petite sœur, il doit accomplir un gage, celui de rentrer dans une ruine de maison dans laquelle il va faire une découverte horrible et surprenante.
Mon avis : L’ambiance du premier quart du livre est plutôt calme, des courses de vélo dans les champs, des jeux entre amis, en bref, des souvenirs d’enfants au doux parfum des campagne de l’Italie du Sud.
Mais un jour, à la suite d’une course perdue, Michele doit accomplir un gage : pénétrer dans une maison en ruines, dans laquelle il va faire une découverte horrible et surprenante. Trop choqué pour parler, il ne dit rien à ses amis, et le soir, de retour à la maison, les événements l’empêchent de tout dévoiler à ses parents. Le voilà plongé dans un cas de conscience des plus atroces, que doit-il faire ? Il a bien sa petite idée, mais malheureusement, il surprend une conversation entre les parents du village et il se pose encore plus de questions… La situation est bien pénible pour ce pauvre Michele, qui devient assez sympathique aux yeux du lecteur. Sûr qu’il ne manque pas de courage, même s’il ne fait pas toujours les bons choix.
Cette histoire est agréable à lire, entre souvenirs d’enfance, questions existentielles, retour sur une découverte qui va bouleverser la vie de Michele, on passe par de nombreuses émotions. Le rythme est assez lent, telles les journées caniculaires décrites au fil des pages, mais n’est pas désagréable pour autant.
J’ai lu pas mal d’avis négatifs sur la version française, aux phrases apparemment un peu étranges. J’ai lu ce livre en VO et je n’ai pas ressenti de gêne quelconque. Le lecteur est baladé entre diverses histoires du passé, dans un vrai kaléidoscope de souvenirs.
Par contre, je remarque en lisant quelques avis qu’apparemment la VF a traduit certains prénoms, par exemple « ^ il Teschio » (c’est-à-dire « le crâne ») par « Rackam »… Là je me pose quelques questions, pourquoi pas « le Cerveau » ou même simplement « le Chef », vu que c’est le rôle qu’il se donne ? Bon, je ne m’étendrai pas davantage sur la VF, puisque je ne l’ai pas lue, mais c’est surprenant de prime abord.
Une petite lecture sympathique, qui n’est pas fabuleuse, mais qui passe plutôt bien, toute la partie souvenirs est bon enfant et la partie « découverte horrible » fait réfléchir.
Pas une merveille, mais pas désagréable non plus.
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