Auteur : Christy Saubesty
Édition : France Loisirs (Piment rouge)
Date de parution : 2015
Nombre de pages : 368
Genre : Érotique
Décor : C'est bien, j'ai déjà oublié
Lu en : Décembre 2016
Quatrième de couverture : « Cette brûlure, au creux de mon ventre, me consumait dangereusement. Mon corps me hurlait d’écouter mes fantasmes les plus sombres. Ces désirs étaient si forts que je risquais de ne plus pouvoir me maîtriser. Je ne m’en serais pas cru capable, pourtant j’étais déjà allée très loin. Trop loin. Et une fois les limites franchies, on ne revient jamais en arrière. »
Mon avis : Elle s’appelle Estelle, elle est mère de famille et s’ennuie dans son couple… Son mari ne la touche plus et ses fantasmes commencent doucement à l’embraser, jusqu’au jour où elle cède à ses pulsions et souhaitent assouvir ses désirs les plus intimes : amusement à plusieurs, à l’extérieur, devant témoins, elle en veut plus, elle veut se sentir vivante et désire ardemment se faire prendre par deux hommes en même temps…
Elle se sent mal vis-à-vis de son mari, est-ce que son couple peut être sauvé si, de son côté, elle s’assume et assouvit ses besoins sexuels ? C’est dans la personne de son tout nouveau patron qu’elle va trouver la réponse, qui n’est pas vraiment celle qui est la plus crédible à mes yeux…
Alors pour être parfaitement honnête, je ne sais pas du tout ce qui est « spoilable » dans ce genre de livre, mais je vais tenter de ne pas ôter tout le piment de l’histoire, même si on s’en doute assez vite.
Le gros problème de ce livre, selon moi, c’est le personnage du mari. Certes, on peut le trouver compréhensif, adorable, etc., mais franchement, je trouve que ce n’est pas crédible du tout ! Si les choses avaient été présentées un peu différemment, je pense que j’aurais pu mieux comprendre comment se tisse toute l’histoire jusqu’à la fin, mais là, je le trouve juste nigaud et tellement compréhensif qu’il se laisse marcher dessus, le genre de mec que si tu le lances dans un coin, il prend la forme du coin…
On passera aussi sur l’enchaînement de ce qui amène à des scènes de sexe, qui sont aussi crédible que le plombier qui déboule chez la belle voisine dans un film porno pour finir par faire frénétiquement l’amour devant la fameux lavabo, parce que… ben… parce que voilà, ainsi soit-il.
Le vocabulaire employé, dans l’ensemble, m’a semblé bien choisi, par contre, les réactions des personnages sont très téléphonées et la fameuse scène de l’initiation d’Estelle dans le club de son patron, est… vraiment très limite, il aurait peut-être fallu la tenir au courant tout de même de ce qui allait lui arriver, surtout qu’elle n’avait pas l’air super chaude au départ.
Pas mauvais, au moins on a une héroïne de BDSM qui aime ça, qui n’a pas froid aux yeux et une histoire derrière, mais bon, il manque beaucoup de relief aux personnages, une belle dose de crédibilité, et bien sûr, un enchaînement qui tienne la route.
Comme le laisse entendre la couverture et la collection Piment rouge, il s'agit d'un livre pour public averti.
Scènes amenées de manière aussi crédible que dans un porno, dommage et un mari tellement compréhensif qu'il en devient benêt...
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