Auteur : Jean Racine
Édition : Larousse (Petits classiques)
Date de parution : 1668
Nombre de pages : 160
Genre : Théâtre, classique
Décor : Grèce
Lu en : Novembre 2016
Quatrième de couverture : ORESTE
« Puisqu'après tant d'efforts
ma résistance est vaine,
Je me livre en aveugle
au destin qui m'entraîne. »
Acte I, scène 1, Andromaque
Mon avis : Je me suis lancé dans la lecture d’Andromaque à reculons. Il faut dire que j’avais un très très mauvais souvenir de Phèdre que j’avais dû lire pour la matu. Même si je souhaite le relire un jour, car je pense que l’âge influe grandement sur ce genre de lecture et que le fait de ne pas être obligée de le lire pour un cours devrait rendre le tout plus attrayant.
Quoi qu’il en soit, j’avais un certain passif avec l’auteur et j’ai commencé cette lecture avec beaucoup d’a priori. Déjà, grosse mauvaise surprise arrivée à la page de présentation des personnages… Des noms très compliqués et des histoires d’amour imbriquées assez compliquées à saisir de prime abord, surtout si, comme moi, vous avez un gros problème avec les noms. (Je ne sais pas si je suis bête, mais j’ai vraiment de la peine quelquefois.)
J’aurais souhaité donner un petit résumé de la pièce, mais je ne sais pas par où commencer dans toutes ces histoires de cœur… Heureusement, Wikipédia est là à la rescousse, qui me propose une phrase qui résume parfaitement le tout : « Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui cherche à protéger son fils Astyanax tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie. » (Merci Wikipédia !)
Malheureusement, je ne suis déjà pas une grande fan de base des tragédies grecques, et pour le coup, Andromaque revêt tous les aspects de ce que je n’aime pas trop dans ce genre de drames. Après, je vous l’avoue honnêtement, je ne crois pas avoir tout compris. Je pense que c’est un peu trop compliqué pour moi, surtout en connaissant si peu l’histoire de la Grèce antique. Je n’ai pas particulièrement accroché non plus aux répliques, j’ai assez vite confondu les personnages entre eux, notamment à cause des histoires d’amour imbriquées et du fait que certains parlent d’eux-mêmes à la troisième personne.
Ce n’est donc pas Andromaque qui va me réconcilier avec Racine, parce que je n’ai pas vraiment apprécié cette lecture qui m’a laissée froide et perplexe (probablement à cause de mon incompréhension). Je ne doute pas un seul instant que les amateurs de tragédies grecques trouveront leur bonheur, car ce n’est pas mauvais, mais je me rends compte que ce n’est simplement pas à mon goût.
Malheureusement pas à mon goût du tout...
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