jeudi 29 septembre 2016

Intermezzo - Jean GIRAUDOUX

Titre : Intermezzo
Auteur : Jean Giraudoux
Édition : Le Livre de Poche
Date de parution : 1933
Nombre de pages : 160
Genre : Théâtre
Lu en : Septembre

5/10

Quatrième de couverture : Depuis quelque temps, les habitants de la petite ville, sous l’effet d’une influence inconnue, se comportent d’étrange façon ; « toute la morale bourgeoise est cul par-dessus tête ». Un spectre est d’ailleurs signalé. Les sœurs Mangebois accusent l’institutrice d’être la responsable des événements. Il est vrai que la charmante Isabelle retrouve le fantôme tous les soirs. Spécialiste de la chasse au surnaturel et venant exprès de Limoges pour rétablir l’ordre, l’inspecteur d’Académie tend un piège au spectre... et échoue. C’est l’Amour qui réussit à désenchanter Isabelle et tout redevient normal : « L’argent va de nouveau aux riches, le bonheur aux heureux, la femme au séducteur. »

« La contradiction entre la vie et la mort, c’est l’agitation humaine qui la crée. »


Mon avis : Intermezzo commence dans un climat de doute qui s’est abattu sur un petit village. Il semble que rien ne tourne rond, la routine est complètement bouleversée et quelques personnalités pensent que la raison de ce remue-ménage est Isabelle, une jeune femme qui a rendez-vous quotidiennement avec un spectre. Ces mêmes personnes vont donc tendre un piège à Isabelle et il va s’avérer que les choses n’étaient pas vraiment ce qu’elles semblaient être…

La pièce est principalement centrée sur les interactions possibles entre l’amour, la vie et la mort, ce qui est parfaitement dépeint dans les rendez-vous entre Isabelle et le spectre. Le lecteur comprend assez rapidement que la jeune femme est attirée par ce mort, par la mort et le village s’inquiète. Ces passages-là sont plutôt intéressants et plus on approche de la fin et des révélations du spectre, plus j’ai apprécié ma lecture. Néanmoins, j’ai trouvé de nombreuses scènes très longues et partiellement inutiles, comme tous les moments où on croise les petites filles (assez agaçantes) et principalement ceux où elles se voient questionnées par le Maire et ses amis.

Je finis donc sur une note mitigée : j’ai apprécié la trame principale, mais tout ce qui s’en éloigne m’a déplu et un peu lassée. Pas de contre-indications à ceux qui veulent en tenter la lecture, le tout début et la toute fin valent la peine, mais je n’en garderai clairement pas un souvenir impérissable.

Thème intéressant, début et fin sympa, le reste fait un peu figure de remplissage

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