Titre original : Romeo and Juliet
Auteur : William Shakespear
Édition : Larousse (petits classiques)
Date de parution : 1597
Nombre de pages : 255
Genre : Théâtre, classique
Décor : Vérone (Italie)
Lu en : Juillet 2016
Quatrième de couverture : Deux anciennes Maisons d'égale dignité, Dans la belle Vérone où se tient notre scène, Font un nouvel éclat de leur antique hargne, Le sang civil salit les mains des citoyens. Or dans le sein fatal de ces deux ennemis, Deux amants prennent vie sous la mauvaise étoile ; Leur malheureux écroulement très pitoyable Enterre en leur tombeau la haine des parents. Les terribles moments de leur amour mortel, Et l'obstination des rages familiales, Que rien sinon la mort des deux enfants n'apaisera, Pendant deux heures nous le jouerons sur ce théâtre ; Et si vous nous prêtez une patiente oreille, Tout défaut, notre zèle le rachètera.
Mon avis : Un classique parmi les classiques que je voulais lire depuis de nombreuses années et j'ai enfin franchi le cap.
La trame de base est bien connue, Roméo tombe amoureux de Juliette, familles ennemies, passage sur le balcon, ils s'aiment, se marient, les choses tournent mal, fin tragique. J'ai donc été incroyablement surprise de découvrir l'acte I, dans lequel on apprend que Roméo est amoureux d'une certaine Rosine qu'il vient de rencontrer... Et pouf, quelques répliques plus loin, notre petit cœur d'artichaut voit Juliette, et paf, il oublie complètement sa Rosine. J'ai trouvé que ces scènes le présentant comme une sorte de girouette décrédibilisait grandement le reste de la pièce.
Ensuite, le passage du balcon arrive et je ne m'attendais pas à lire une scène aussi plate... Et le fait que Roméo parle parfois de lui à la troisième personne est d'un risible qui frôle le pitoyable. La scène devient complètement hallucinante et cette déclaration d'amour qui se veut belle et grandiose perd beaucoup de ce que je pouvais imaginer avant de lire la pièce.
Jusque-là, j'étais donc des plus dubitatives et je me demandais un peu pourquoi les amours de nos amants maudits étaient si portées aux nues. Mais, surprise, à partir de l'acte III, les choses commencent à changer, l'élément déclencheur, en la personne de Tybalt. À partir de là, tout devient plus intense et nettement plus intéressant ! Et cette montée en puissance continue crescendo jusqu'à l'acte V que j'ai tout simplement dévoré. Même en la connaissant dans les grandes lignes, j'ai été surprise par moments et on sent que les personnages parlent avec leur cœur, pas comme dans la première partie.
Du coup, il n'est pas facile pour moi de réellement juger cette œuvre, car la première moitié m'a déçue, je sentais que j'avais de la peine à ne pas baisser les bras, mais la fin m'a agréablement surprise et rattrape selon moi une partie des déceptions du début.
La fin est en effet emblématique, mais le reste est nettement plus plat
et superficiel que je ne le pensais.
Faut que tu vois le film avec Léonardo di Caprio ! J'ai adoré :)
RépondreSupprimerOK, je ferai ça un jour. :D
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