Auteur : Albert Camus
Édition : Folio (théâtre)
Date de parution : 1944
Nombre de pages : 209
Genre : Théâtre
Lu en : Juillet 2016
Quatrième de couverture : « Caligula : C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.
Hélicon : Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caïus ?
Caligula : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
Hélicon : Allons, Caïus, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner.
Caligula : Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu'on vive dans la vérité ! »
Mon avis : Comme son nom l’indique, la pièce Caligula met en scène l’empereur romain Caligula. Je vous avoue ici mon peu de connaissances sur l’homme autant que sur la période historique concernée et je ne savais donc pas exactement ce qui appartenait à l’Histoire ou à la fiction. Mais après lecture, j’ai découvert qu’une grande partie est historique (Drusilla, tyrannie…).
La scène s’ouvre sur un Caligula en proie au désespoir après la mort de sa sœur et amante Drusilla. Le lecteur saisit vite que cet événement est capital dans l’évolution de l’empereur qui bascule dans un monde où il sait que la vie est futile, absurde et où la mort ne revêt pas plus d’importance. Il se transforme rapidement en un être cruel et tyrannique qui n’hésite pas un seul instant à exécuter une personne et peut décider une mise à mort en un clin d’œil. Mais suite à la mort de sa sœur, on perçoit que Caligula tente de cacher une fêlure qui nous sera peu à peu dévoilée.
J’ai été étonnée que cette pièce ne soit pas si difficile d’accès que cela, Camus focalisant son attention davantage sur la psychologie de son personnage que sur les faits historiques eux-mêmes (bien qu’après vérification j’aie pu noter que sa pièce les utilisait comme base). J’ai trouvé cela intéressant de se retrouver dans les pensées de cet empereur que l’on peut aisément qualifier de fou. Son état d’esprit devient plus clair et il nous fait part de ses interrogations sur la vie et la mort.
Malgré tout, je n’ai pas été plus transportée que cela par cette pièce, mais elle m’a tout de même plu davantage que ce que j’avais pensé au premier abord, puisque Camus a décidé de se focaliser sur la psychologie de son personnage.
Lecture pour : Pas la meilleure pièce du monde, mais elle est intéressante. Il faut aimer par contre le ton un peu tragique et fataliste de la pièce.
Pièce intéressante, mais je ne vais pas en garder un souvenir impérissable.
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