Auteur : Molière
Édition : Larousse (petits classiques)
Date de parution : 1659
Nombre de pages : 126
Genre : Théâtre, classique
Lu en : Juillet 2016
Quatrième de couverture : Deux provinciales, la tête farcie de romans, débarquent à Paris en quête de princes charmants et de succès mondains. Méprisant deux honnêtes prétendants qui leur parlaient mariage, elles succombent au charme tapageur de deux galants enrubannés qui leur promettent amour et gloire... Mais, horreur ! Voilà ces beaux messieurs rossés et démasqués par les prétendants... dont ils n'étaient que les valets ! Au rythme époustouflant de la farce, mais avec la finesse d'un moraliste, Molière fait le procès de la préciosité et pose l'éternelle question du snobisme.
Mon avis : Molière ne déroge pas à son habitude en décidant de s'en prendre aux « intouchables » de ce monde. Dans Les Précieuses ridicules, c’est la bourgeoisie qui est critiquée, avec ses façons d’utiliser des grands mots pour décrire une simple banalité. Ces gens qui ne se prennent pas pour la queue d’une poire, qui étalent leur vacuité intellectuelle au grand jour et qui semblent porter sur eux le masque de leur condition, à rire sans rire, à pleurer sans pleurer, etc.
Le sujet est bien trouvé, assez bien amené, mais je n’ai pas été plus convaincue que ça. Il s’agit d’une farce, mais elle ne va pas assez loin à mon goût. Pas besoin d’en faire des caisses non plus, un format un peu plus court peut avoir aussi ses charmes, mais je trouve vraiment que le texte est aussi superficiel que le sujet qu’il décrit. C’est un peu dommage.
En dehors de quelques expressions du type « le conseiller des grâces » pour parler du miroir et autres enrobages du genre, le reste de la pièce me semble moins fouillé et moins travaillé que les autres œuvres du dramaturge.
Je n’en garderai pas plus de souvenirs que ça je pense, si ce n’est les quelques expressions originales.
Note : La couverture de l'édition Larousse (petits classiques) m'a bien fait rire, pas pour rien que j'ai choisi de la mettre.
Lecture pour : Vraiment pas la pièce du dramaturge que je conseillerais en premier, elle m’a laissée bien froide.
Une pièce très superficielle, comme ses protagonistes d'ailleurs, courte et peu fouillée, mais avec quelques belles perles malgré tout.
J'en lirai un autre un peu mieux alors, ce n'est pas le choix qui manque...
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