Auteur : Eugène Ionesco
Édition : Folio (théâtre)
Date de parution : 1950
Nombre de pages : 131
Genre : Théâtre
Lu en : Juillet 2016
Quatrième de couverture : La leçon est l'une des pièces les plus jouées et les plus lues d'Eugène Ionesco. Elle commence comme une satire hilarante de l'enseignement, pour faire allusion ensuite à de savantes théories linguistiques ; le ton, alors, change : la farce se termine en tragédie lorsque le professeur tue son élève. Mais cette tragédie est, elle aussi, parodique : chacun lui donne le sens qu'il veut.
Mon avis : Énorme déception avec La Leçon que je pensais proche de La Cantatrice chauve (thème et humour) et qui pourtant m’a semblé à des années-lumière.
Bon, je vais tout de suite nuancer mon propos : peut-être que ça rend très bien sur scène, mais à la lecture, c’est vraiment lourd. Les personnages sont au nombre de trois, une bonne qui ne sert à peu près à rien dans les neuf dixièmes de la pièce, une élève bête comme ses pieds et agaçante au possible et un professeur qui parle énormément pour ne rien dire.
La pièce est ultra répétitive, j’avais envie d’arracher les pages au fur et à mesure pour avoir l’impression d’avancer, parce que j’étais vraiment en train de vivre un jour sans fin dans ma tête. Le passage sur les additions était long et stupide et celui sur les soustractions encore pire. Lourdeur... Puis, à un moment donné, l’élève commence à se plaindre d’avoir mal aux dents et elle doit le répéter environ 2 millions de fois. Le comique de répétition ne correspond à son appellation que pour sa partie « répétition » parce que « comique », on en est bien loin, je trouve.
Bon, petite lueur vers la fin qui est assez inattendue, mais c’est tout, vraiment. Ni à faire ni à défaire selon moi.
Lourd, répétitif et pas vraiment drôle...
Je paaaaasse :)
RépondreSupprimer