jeudi 23 juin 2016

Le Malade imaginaire - MOLIÈRE

Titre : La Malade imaginaire
Auteur : Molière
Édition : Librio (théâtre)
Date de parution : 1673
Nombre de pages : 94
Genre : Théâtre, classique
Lu en : Juin 2016

9/10

Quatrième de couverture : (Résumé du Livre de Poche) « ARGAN. C’est un bon impertinent que votre Molière avec ses comédies, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’honnêtes gens comme les médecins.

BÉRALDE. Ce ne sont pour les médecins qu’il joue, mais le ridicule de la médecine. »

Le ridicule de la médecine ? Sans doute, mais aussi bien celui d’Argan, ce bourgeois plein de santé que la solitude et la mort épouvantent, Argan dont la folie est de se croire malade et qui plie sa famille à la tyrannie de sa folie. On aurait cependant tort de croire que Molière pousse au noir son portrait. Comédie-ballet dont les intermèdes furent dansés sur une musique de Charpentier, toute la pièce est bien un spectacle pour rêver et pour rire, le divertissement même dont le prétendu malade a besoin – et la dernière œuvre de Molière.

« N’y a-t-il point quelque danger à contrefaire la mort ? » demande Argan à l’acte III. À la quatrième représentation, le 17 février 1673, le dramaturge, qui venait de jouer son rôle, sortait de scène et mourait.


Mon avis : Ah, je l’aime cette petite pièce. J’avais joué Béline il y a une quinzaine d’années et je me rends compte que je me rappelle toujours de certaines répliques. Je ne pourrais pas les réciter, mais quand je les lis, elles me sont connues, naturelles. Bon, on avait joué une version quelque peu coupée, parce qu’il y a quelques passages un poil longs je trouve, mais dans l’ensemble, je trouve que cette pièce est vraiment très sympa.

Déjà, le sujet traité est assez simple à comprendre : une satire de la médecine et aussi une belle moquerie de qui se croit toujours malade alors qu’il n’en est rien. Mais cela ne s’arrête pas là, comme souvent dans les pièces de Molière, il y a une histoire d’amour qui fait sourire.

Les personnages ont des traits très grossis qui sont nécessaires au théâtre. Grâce à cela, même pas besoin de lire qui donne la réplique, parce qu’on reconnaît directement celui qui parle à sa façon de s’exprimer, ce qui est bien entendu appréciable.

J’ai beaucoup de tendresse pour cette pièce, et à part quelques longueurs je l’apprécie encore et toujours à chaque relecture. Par contre, j’avoue que lire les intermèdes avec les musiciens, danseurs et chanteurs, c’est assez limité. Joué, ça peut être sympa je suppose, mais lu, vraiment, ça n’a juste aucun intérêt.

Il faudrait que je lise ou relise toutes les pièces de Molière pour me décider, mais je pense que celle-ci fait partie de mes préférées.

Lecture pour : J’ai dû la jouer à 10-11 ans et j’avais compris, donc pas d’âge dès qu’on est capable de lire et de comprendre ce genre de lectures. À jouer au théâtre en étant jeune, c’est très chouette, parce que ça permet de découvrir un nouvel univers, une autre façon de parler, ça aide à développer les capacités de lecture et le vocabulaire.

Ah je l'aime cette petite pièce, à lire si ce n'est pas déjà fait.

2 commentaires:

  1. Cette petite pièce je lavai lue il y a quelques temps et que je l'aime.

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  2. Un classique que j'ai lu, vu à la télé... un régal !

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