mercredi 19 août 2015

Alice au Pays de Merguez (126) - SAN-ANTONIO

Titre : Alice au Pays des Merguez (#126)
Auteur : Frédéric Dard (San-Antonio)
Édition : Pocket
Nombre de tomes : 175 au total
Date de parution : 1986
Nombre de pages : 250
Genre : Policier, humoristique
Décor : Maroc, Espagne
Lu en : Août 2015

5/10

Quatrième de couverture : « Dans cet ouvrage, tu prendras connaissance de l'événement le plus important qui se soit produit depuis que l'homme a marché sur la Lune. Un événement que l'on jugeait tellement impensable qu'on n'y pensait plus. La nouvelle a créé un remue-ménage extrême dans la vie française. Au point que M. le président de la République a honoré ce livre d'une préface. Si mon éditeur a refusé de la publier, c'est parce qu'il était convaincu que, d'ici quelques années, San-Antonio sera bien plus connu que le président ; et qu'il serait donc anormal qu'un auteur célèbre fût cautionné par un président oublié. Il n'en reste pas moins que c'était un très bel élan du cœur dont je remercie vivement le Pommier des Français. Ce qui l'avait motivé ? Je vais te dire, prépare-toi au choc : Béru et Berthe viennent d'avoir un enfant. Un vrai, bien à eux, déjà gras et dégueulasse, car bon sang ne peut mentir. C'est pas de l'événement pur fruit, ça ? Ouvre vite la fenêtre, je sens que tu vas t'évanouir. »

Mon avis : J’avais déjà expliqué tout ce que je pensais sur le personnage de San-Antonio dans ma fiche Céréales Killer. (Pour faire court j’aime bien et je ris beaucoup de l’humour omniprésent dans le livre.)

J’avais donc très de me lancer dans un autre San-Antonio, mais vu que je ne compte pas tous les lire et que je ne savais pas lequel choisir, je me suis laissée porter par quelques titres prometteurs. Un titre a vite été élu au rang de grand gagnant : Alice au Pays des Merguez. Rien qu’à le lire et à l’écrire, j’ai encore un sourire stupide accroché au visage. (Ou comme dirait San-Antonio dans des termes un peu plus crus avec « un sourire radieux, bourré jusqu’au trou du cul d’un infini contentement ».)

Oui, amis de la poésie et du bon goût, bonsoir. Mais bon, que voulez-vous... Moi, ça me fait rire. (Oui, je suis bizarre.) Toutefois, malgré ce titre prometteur et quelques perles poétiques et argotiques qui n’ont pas leurs pareilles, je dois avouer que je n’ai pas trouvé ce livre des plus passionnants... Je resterais même sur un bof bof.

L’histoire tourne un peu en rond et les frasques du nouveau-né de Bérurier ne sont pas toujours d’un très bon goût, même pour mes critères personnels pourtant assez ouverts... L’action n’est pas vraiment captivante, l’enquête assez plate et les performances sexuelles décrites sont plus pitoyables que drôles selon moi.

Alors malgré ce titre bien choisi et plein d’inventivité (non, vraiment, j'adore), je n’ai pas vraiment été convaincue. Je retiens tout de même quelques expressions ou passages hilarants, mais le reste m'a laissée indifférente.

Le plus mauvais des trois San-Antonio que j’ai lus jusqu’à maintenant.

Lecture pour : Public averti (sexe et vulgarité) qui apprécie l’humour bien lourd. (Encore davantage pour ce « tome » en particulier.)

J'adore l'humour de San-Antonio, mais pas sûre qu'il plaira à tous.

2 commentaires:

  1. Je n'ai lu aucun San Antonio. Mon père en a lu quelques-uns...

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  2. Mon père aime me répéter que ce sont les seuls livres qu'il a lus dans sa vie. Alors une fois, j'ai voulu tester, et en fait, c'est vraiment drôle, mais faut aimer l'humour gras et un peu lourd. Mais c'est mon cas, alors ça passe très bien une fois de temps à autre.

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