Auteur : San-Antonio (Frédéric Dard)
Édition : Fleuve Noir
Nombre de tomes : 175/175
Date de parution : 2001 (posthume)
Nombre de pages : 240
Genre : Policier, humour
Décor : Rome
Lu en : Juillet 2015
Quatrième de couverture : Il s'en passe de drôles dans les plaines de Beauce. La jeunesse du cru a organisé une rave-party au milieu des champs. Mélanie Godemiche, la prêtresse de cette fiesta, a été retrouvée atrocement mutilée et qui plus est un peu morte.
Si je te dis que mon fils Antoine, San-Antonio Junior, a paumé sa casquette sur le lieu du crime, tu comprends mon souci ?
« Plus morose que le jour où ta femme t’a crié " plus fort Lucien " alors que tu t’appelles Gilbert, je me dirige vers l’entrée du château. »
« Lui, il sait que les titres pompeux me pompent le nœud et que seul celui de commissaire m’agrée (de canard). »
Mon avis : Depuis toute petite, j’ai toujours entendu mon père dire « bof, je suis pas un littéraire moi, les seuls livres que j’ai lus sont les San-Antonio. » Je ne savais pas trop à quoi m’attendre (si ce n’est que c’était un policier un peu osé et cru). Mais la curiosité a été plus forte et je me suis lancée. C’est le deuxième que je lis. Il y a en tout 175 « tomes », j’ai lu le quatrième et le dernier (celui-ci).
En gros, si vous aimez la belle littérature, les petites romances et de l’humour recherché, passez votre chemin... Ici, c’est plus du niveau pétomane, contrepèteries, blagues à deux balles, le tout sur un ton argotique voire vulgaire, agrémenté de scènes de fesses peu réalistes et osées. Mais je dois dire que je n’ai pas arrêté de rire... Bon, je trouve quand même que le sexe est un peu trop présent, ça n’apporte pas grand-chose et que ce livre est dans l’ensemble plus vulgaire que l’autre que j’avais lu (Mes Hommages à la Donzelle). Mais l’enquête tient la route, le vocabulaire très argotique m’a fait beaucoup rire, sans même parler des jeux de mots et de la façon de parler de San-Antonio. En général, je n'aime pas que l'auteur s'adresse à moi en me tutoyant, mais là, je trouve que c'est cohérent vu sa façon de parler.
Après, j’ai envie de dire que ce serait assez mal venu pour moi de critiquer les scènes de sexe dans ce livre, parce que bon, je savais pertinemment dans quoi je me lançais. Peut-être un peu trop de sexe dans ce livre-là, parce que moi, je prends plaisir à lire les expressions et blagues de San-Antonio et pas vraiment ses prouesses sexuelles. L’autre était plus soft à ce niveau-là, mais encore une fois, je savais dans quoi je m’embarquais, et quand on voit qu’il surnomme un personnage Godemiche, plus aucun doute ne plane.
Au final, j’ai ri tout le temps et j’ai relégué l’enquête au deuxième plan, tellement j’étais à l’affût du prochain jeu de mots (il y en a tellement, on en loupe si on n’est pas un peu attentif ! Hahaha)
Lecture pour : un public averti, que ce soit pour les scènes de fesses (plus pornographiques qu’érotiques) que pour l’humour particulier et le ton argotique, osé et vulgaire. Mais si comme moi vous êtes sensibles à cet humour douteux et aux blagues à deux balles, vous passerez sûrement un bon moment. Mais si l’un de ces points vous rebute avant même d’avoir ouvert le livre, passez votre chemin sans hésiter.
j'ai rigolé tout du long. :')
Ah oui, on rit franchement avec San-Antonio - et que ça fait du bien! J'ai dû en lire plusieurs dizaines il y a quelques lustres. J'en ai encore un ou deux dans ma pile à lire...
RépondreSupprimerJe me rends compte que ça fait un moment d'ailleurs que je n'en ai pas lu, je vais sûrement en intercaler un entre deux lectures plus "sérieuses" tout prochainement. J'adore, que du bonheur de se fendre la poire. :D
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