Auteur : Eléane Sérac
Édition : Autoédité
Date de parution : 24 février 2018
Nombre de pages : 192
Genre : Essai / inclassable
Décor : Oups, j'ai oublié...
Lu en : Février 2018
Quatrième de couverture : « Si tu es dans une pièce vide, blanche. Une pièce où tes actes sont dénués de toute conséquence envers autrui. Si tu te tiens debout, droit et vide de pensées autres que ton bien-être. Si tu as le droit d’avoir le choix. Où es-tu ? Que fais-tu ? Qui t’accompagne ? » C’est au cours d’une introspection profonde, aboutissant au lancement d’un développement personnel intense, que l’écriture s’est offerte à moi. Il va sans dire que l’évolution est en élévation constante et que je n’en suis déjà plus là. Néanmoins, la concrétisation du projet est une étape cruciale au lâcher-prise. Ce contrôle permanent, ce perfectionnisme. Incontestablement, la possibilité que l’envoi de cette miette culturelle dans le monde puisse apporter un effet bénéfique à un de mes semblables engendre la motivation pour acquérir enfin le courage d’affronter cette peur de l’échec qui m’habite. Approcher ce dépassement, cette estime, cet amour de soi. Un mélange de brut, de sensible et d’espoir. Un mélange de biographie, de pensées et de fiction. Voici l’Essai que je pose aujourd’hui timidement à l’Univers.
Mon avis : Mon avis sur Ornella, que j’ai eu la chance de découvrir en corrigeant. Alors tout d’abord, pourquoi ma note est-elle « N/A » ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un genre très particulier que je ne connais que très mal : l’essai. Je ne suis pas au fait des codes qui régissent ce genre, et il m’est donc difficile de lui donner une note, surtout que je n’ai pas vraiment de points de comparaison. Cependant, je peux vous en parler un petit peu, et c’est ce que je vais faire.
Dans cet écrit un peu hors du commun, nous allons suivre un certain nombre de personnages, dont Ornella. Chacun va être au cœur de plusieurs chapitres, au cours desquels nous en saurons un peu plus sur leur vie, mais nous aurons surtout la chance de découvrir ce qu’ils pensent du monde, et toute une ambiance philosophique (si je puis dire) fait son apparition. Le plus intéressant, c’est que nous avons accès aux pensées de certains personnages, mais en parallèle, leur façon de réagir, parler, interagir, nous permettra, dans une certaine mesure, à comprendre le rôle qu’ils jouent dans la vie.
Certaines réflexions m’ont beaucoup plu, notamment celle sur la perception du corps humain. L’auteure fait passer un message que j’ai beaucoup aimé par le biais d’un de ses personnages : le fait que de nombreuses personnes doivent haïr pour se sentir bien, dégrader ce qu’elles ne sont pas pour être fières de ce qu’elles sont et bien dans leur peau. Par exemple, une mince critiquera une grosse, et inversement, alors que les deux femmes sont belles et probablement bien dans leur peau. Mais, par manque de confiance, elles dénigrent ce qui n’est pas ce qu’elles sont, et se blessent mutuellement. C’est typiquement le genre d’histoires que l’on peut trouver au gré des chapitres et des dialogues. Je n’ai pas été sensible à tous les avis présentés, il y en a peut-être un peu trop pour moi, mais certains m’ont plu.
Là, je parle du côté plutôt « philosophique », mais il y a une histoire qui prend le pas sur les autres, celle d’Ornella. De par son métier, elle va se retrouver à pister un être dangereux qui a commis un crime horrible. D’ailleurs, la description de ce crime m’a fait froid dans le dos, et m’a fait penser à Prédateurs de Maxime Chattam à certains moments. C’est vraiment ce que je vais retenir de ce roman : j’ai l’impression que l’auteure se cherche un peu, mais qu’elle a une voie toute tracée pour le thriller, le polar ou l’horreur ! On sent qu’elle est à l’aise, qu’elle est pleine d’idées et qu’elle gère très bien les aspects les plus atroces. J’espère qu’elle continuera là-dedans, un genre que je connais mieux et dont je pourrais parler plus facilement que son essai. ;)
Bon, pour finir sur Ornella, les derniers chapitres sont réservés aux explications : que représentent les personnages, pourquoi sont-ils dans telle ou telle posture, etc. Je suis passée complètement à côté de certains aspects, mais j’ai été sensibles à d’autres.
Dans l’ensemble, la lecture a été plutôt agréable, même si je suis persuadée que je suis passée à côté de plein de choses ! Quoi qu’il en soit, la découverte d’une probable future plume thrilleresque (j’espère ^^) m’a beaucoup plu !
Je précise que la quatrième de couverture est un extrait du livre. Si le ton vous plaît, lancez-vous ! Je peux encore ajouter que certaines tournures de phrases ont été très travaillées, pour notre plus grand plaisir. D’autres sont parfois un peu longues, mais pour un premier écrit, c’est très prometteur ! En revanche, si les essais vous rebutent, ou si vous n’êtes pas très friands de pensées plus ou moins philosophiques, je pense que ce n’est pas vraiment une lecture pour vous.
À quand le premier thriller d'Eléane Sérac ? Moi je vote pour ! :)
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