Auteur : Kirikoustra
Édition : Autoédité
Date de parution : Mars 2015
Nombre de pages : 74
Genre : Inclassable
Lu en : Janvier 2018
Quatrième de couverture : L'auteur a créé Kirikoustra, personnage fabuleux qui fait le lien entre passé et présent : en effet, ce fin conteur explore la mythologie avec beaucoup de sagesse et revient régulièrement dans le présent pour nous en donner sa vision à travers des témoignages du quotidien. Inaugure-t-il un style littéraire nouveau dans cet ouvrage qui parle de l'humain ? Ci-dessus une appréciation laissé par une lectrice de Kirikoustra. Je me permets donc de la reprendre et d'en faire le synopsis de l'ouvrage. Sûrement me direz-vous que cela n'est point un synopsis, mais Kirikoustra est bien de ceux qui se refusent à être enfermés dans toutes ces cases.
Mon avis : J’ai reçu Le Voyage de Kirikoustra en SP il y a peu. L’on m’a habilement conseillé de ne lire aucun avis avant d’avoir fini ma lecture et d’être la plus honnête possible en rédigeant ma chronique, ce que j’essaie de faire dans tous les cas, soit dit en passant. J’ai donc fait ce que l’on m’a dit, et c’est libre de tout préjugé que j’ai découvert Kirikoustra.
Le livre s’ouvre sur un avant-propos, heu… fort à propos, qui donne quelques menues indications aux lecteurs, parmi lesquelles : « Cet ouvrage est déconseillé aux personnes adeptes de normes et autres conventions. Dépourvu de toute logique, il vous laissera soit dans l’indifférence la plus totale, soit dans un état quelque peu perplexe ». Cette façon de présenter les choses m’a fait rire, je l’avoue. On ne sait toujours pas à quoi s’attendre, mais j’étais déjà divertie, prête à me lancer dans n’importe quoi.
Comme je l’ai dit plus haut, je vais être honnête, et finalement, je suis bien contente d’en avoir fait la promesse, parce que sinon, j’aurais peut-être eu quelques difficultés à tourner mon avis. Voilà, c’est simple : je n’ai pas compris grand-chose. En effet, il n’y a pas de logique : le récit de Kirikoustra étant entrecoupé de passages sur notre société sans lien les uns avec les autres.
Difficile de dire si j’ai apprécié ou non ma lecture. On va plutôt dire que je reste perplexe et dans l’incompréhension. Le manque de liens et de logique entre les différents passages y est sans doute pour beaucoup, mais en même temps, je n’avais jamais rien lu d’approchant. Ce choix est clairement original et osé. Et ça, c’est bien.
Le titre vous aura sans doute mis sur la voie, une approche philosophique de la vie se dessine au fil des pages, avec moult références, que je n’ai pas toujours comprises. Je pense qu’une personne ayant toutes les cartes en main appréciera les nombreux clins d’œil et références en tout genre. Malheureusement, ce n’est pas mon cas, sans oublier que la philosophie n’est pas une matière dans laquelle j’évolue de façon fluide. Difficile donc d’apprécier toutes les subtilités.
Une petite précision sur la plume : elle est très différente de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant également. Les phrases sont travaillées, les mots, recherchés, et en même temps, le tout s’articule de manière assez libre. Que de contrastes dans un seul ouvrage ! Un autre point positif, en somme.
J’en viens au dernier point important : le contenu même de la philosophie de Kirikoustra. Il se place sur de nombreux sujets sociétaux, allant de sa façon de voir le féminisme, au racisme, à la fierté de ce que l’on fait et non de ce que l’on est. À ce propos, une phrase m’a beaucoup plu : « Mettons la fierté là où elle se doit d’être, c’est-à-dire dans la réalisation ! Soyons fiers d’être devenus, non pas simplement d’être et voilà notre aveugle non plus fier d’être né aveugle, mais fier d’avoir réussi à vivre avec sa cécité ». J’ai beaucoup aimé cette prise de position ainsi que la manière de la décrire.
Je pense qu’en fonction de vos connaissances, vous apprécierez sans doute plus ce livre que moi. J’ai aimé les passages que j’ai compris (cf. : celui sur la fierté mal placée, par exemple), même si j’étais malgré tout perturbée par la présentation un peu trop originale pour mon cerveau cartésien. Quoi qu’il en soit : impossible de résumer en quelques mots mes ressentis, ni même à qui pourrait s’adresser ce livre, qui ne peut être d’ailleurs classé dans aucun genre. Le mieux est encore de tester par vous-même. Enfin, non, le mieux aurait été de vous lancer sans préjugés… Trop tard, vous n’auriez pas dû me lire ! :P
Dans tous les cas, merci, Kirikoustra pour ce moment étrange que tu m’as fait passer. J’en ressors dans un état de perplexité avancée, mais en retire malgré un petit quelque chose extrait des sujets abordés.
Sans aucun doute original et plein de contrastes, mais je reste malgré tout perplexe.
Voilà bien le genre d'avis que Kirikoustra aime à lire !
RépondreSupprimerToi Sandra, tu dis n'avoir rien compris, mais Kirikoustra lui pense tout le contraire.
A lire et à relire ton avis, je ne lui trouve aucun point qui serait négatif à son ouvrage ;-)
Merci pour ce travail qui est le tien et pour ce temps que tu as pris
Très belle chronique qui donne envie même à Kirikoustra