Titre original : Les avventure di Pinocchio
Auteur : Carlo Collodi
Édition : Folio (Classique)
Date de parution : 1883
Nombre de pages : 293
Genre : Conte
Lu en : Mars 2017
Quatrième de couverture : Il y avait une fois... « Un roi ! » diront tout de suite mes petits lecteurs. « Non, mes enfants, vous vous êtes trompés. Il y avait une fois un morceau de bois. » Ce n'était pas du bois de luxe, mais un morceau pris dans un vulgaire tas de petit bois, de ceux que, l'hiver, on met dans les poêles et les cheminées pour allumer le feu et réchauffer les appartements. Je ne sais pas comment ça arriva, mais le fait est qu'un beau jour ce morceau de bois se retrouva dans la boutique d'un vieux menuisier...
« J'ai voulu faire le paresseux, le vagabond... J'ai voulu suivre les conseils des mauvais camarades, et voilà pourquoi la malchance me poursuit. »
Mon avis : Je pense que tout le monde ou presque connaît la version Disney de Pinocchio. Je sais que les contes originaux sont souvent plus profonds et durs que les versions édulcorées de Disney, et c’est donc avec plaisir que je me suis lancée dans la découverte de ce conte italien.
Il s’agit donc de l’histoire d’un morceau de bois qui est un jour sculpté par Geppetto en marionnette. Sauf que ledit morceau de bois est doué de parole, et lorsqu’il devient marionnette, il prend vie. On va ensuite suivre toutes ses aventures, qui deviennent souvent des mésaventures, à cause des mauvaises décisions que prend Pinocchio, souvent aveuglé par ses désirs de liberté, de farniente et par ses mauvaises fréquentations.
À l’instar du Disney, on lira les événements importants qui jalonnent la vie de Pinocchio, notamment sa rencontre avec le chat et le renard, sa transformation en âne et d’autres éléments qui diffèrent du dessin animé. J’ai beaucoup aimé découvrir les mésaventures qui n’arrivent pas à la marionnette dans le Disney, ainsi que tous les éléments nettement plus violents et crus dans ce conte. Autant dire que la première rencontre avec le grillon qui parle m’a laissée comme deux ronds de flan, tout comme le passage de la tentative de vol des pièces de Pinocchio par les bandits !
Comme dans les contes en général, le rythme est rapide, les éléments sont durs, mais la morale fait réfléchir. À découvrir et à comparer avec le Disney, qui ne suit qu’en partie la morale du conte original.
Très sympa de pouvoir faire la comparaison avec le Disney, sinon, pas le meilleur conte au monde, mais sympa
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