lundi 25 juillet 2016

Alice au pays des merveilles et de l'autre côté du miroir - Lewis CARROLL

Titre : Alice au pays des merveilles (#1)
Titre original : Alice in Wonderland
Auteur : Lewis Carroll
Nombre de tomes : 2
Date de parution : 1865
Nombre de pages : 91
Genre : Classique
Décor : Angleterre
Lu en : Juin 2016

5/10

Quatrième de couverture : « Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. » Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.

Mon avis : Comme beaucoup, j'ai découvert Alice au pays des merveilles avec le Disney du même nom et il ne faisait clairement pas partie de mes préférés étant petite. Il y avait des passages que j'adorais et d'autres que je trouvais un peu too much. Je trouve que le livre a un petit quelque chose de plus que le Disney n'a pas et je suis contente de l'avoir enfin lu, même si je garde à l'esprit le fait qu'il est lui aussi un peu too much.

Certes, il s'agit d'un rêve et dans les rêves, les choses ne nous paraissent pas bizarres, aussi étranges puissent-elles être. En gardant cette information à l'esprit, les événements semblent donc un peu plus cohérents (si je puis dire). Cependant, je trouve malgré tout que quelques passages sont un peu trop semblables. Le moment où Alice veut vérifier qu'elle n'est pas Mabel était selon moi un peu trop long. Le fait qu'Alice ait un doute sur qui elle est m'a plu, le fait qu'elle souhaite vérifier ainsi aussi, mais je pense que quelques exemples de moins auraient davantage respecté le rythme très rapide du récit, où les éléments s'ensuivent à toute vitesse et sans réel lien, comme dans un vrai rêve.

Ce n'est qu'un exemple, mais je trouve que ce schéma se retrouve à plusieurs passages du livre. J'ai aussi eu un peu de peine avec les diverses chansons et poèmes qui n'apportent selon moi pas grand-chose (et probablement encore moins en français).

Cependant, mis à part ces éléments, j'ai apprécié cette lecture rapide et rythmée. On se sent flotter dans un environnement étrange et brumeux, où les règles de la logique ne règnent pas, exactement comme dans certains rêves. L'univers décrit est vraiment dingue, il faut en avoir de l'imagination pour faire naître une telle atmosphère. J'ai beaucoup aimé le thé entre fous, qui m'a bien fait rire, même si ce pauvre loir s'en prend un peu plein la tête pour pas un sou. Et j'ai aussi ri lors du quadrille du homard, je ne m'attendais pas à découvrir ça. Certes, le passage est un peu long, surtout lors des chansons et lorsque Alice tente de les répéter, mais bon, ça, c'est justement ce que je critiquais plus haut.

Une petite lecture sympathique et complètement folle, qui peut parfois être très déstabilisante. Je reste malgré tout peu enthousiaste, même si je pense aussi qu'il faudrait un jour que je le lise en VO pour me faire une idée un peu plus précise. Peu importe la qualité de la traduction, je pense qu'on perd quantité de jeux de mots et de clins d’œil. Donc mon avis n'est pas encore définitif.

Sympa à lire une fois, mais ne m'a pas plus transportée que cela.

༺ ༺ ༺  ༺ ༺    ༻ ༻ ༻ ༻ ༻


Titre : De l'autre côté (#2)
Titre original : Through the Looking Glass
Auteur : Lewis Carroll
Date de parution : 1871
Nombre de pages : 120
Genre : Classique
Décor : Angleterre
Lu en : Juillet 2016

4/10

Quatrième de couverture : Et si Alice entrait dans la maison du Miroir, cette fois-ci ? A peine en a-t-elle l'idée que la glace se brouille et que la jeune fille plonge dedans. Une nouvelle galerie de personnages inattendus défile alors, comme de lointains cousins du pays des merveilles : Reine Rouge et Reine Blanche, Gros Coco, Blanc Bonnet et Bonnet Blanc...

Mon avis : Je précise d’entrée de jeu que j’ai lu ce livre en VF. Je sais donc que j’ai dû manquer nombre de jeux de mots qui n’ont pas été traduits.

Nous retrouvons Alice en train de jouer avec les bébés de Dinah, sa chatte. J’ai trouvé ce moment avant de « traverser le miroir » beaucoup trop long et inutile. En plus, selon ce qu’elle dit aux chatons, elle a l’air bien gougourde par moments.

Heureusement, on retrouve après un certain nombre de pages un nouveau monde merveilleux digne du premier. Tout est construit sur la base d’un jeu d’échec, ce que j’ai trouvé amusant. Contrairement à Alice au pays des Merveilles où l’enfant suit un peu bêtement un chemin l’amenant d’un personnage à un autre, ici, elle se retrouve avec une mission : traverser l’échiquier pour parvenir à la huitième case. J’ai bien aimé qu’il y ait un fil conducteur assez fort pour lier toutes les rencontres farfelues qu’elle va faire par la suite.

En parlant des rencontres, j’ai été étonnée de voir que le Disney prend en fait des éléments des deux livres dans son film. Ainsi, j’ai été assez amusée de trouver Blanc Bonnet et Bonnet Blanc (aka Tweedledee et Tweedledum) et j’ai bien ri à ce passage, tout comme celui avec le phoque et les huîtres, c’est horrible, mais drôle mine de rien. Par contre, absolument TOUS les personnages sur son chemin veulent lui raconter une petite histoire (sorte de poème) et c’est vraiment très très lourd. D’ailleurs, ça l’ennuie elle aussi, mais elle est trop polie pour partir, ce qui a rendu ces passages de lecture pire qu’une punition à mes yeux...

Autant certains personnages (repris dans le Disney ou non) m’ont beaucoup plu, autant d’autres m’ont profondément exaspérée. Par exemple l’espèce d’œuf avec des bras et des jambes, inutile et pas drôle. Qui a en plus la joie d’être présent sur nombre de couvertures pour le plus grand plaisir des détraqués et pédophiles du monde entier...



On est d'accord, il est immonde ce truc... Avec un regard de pédophile je trouve et une bouche que je ne tenterai même pas de décrire, merci du cauchemar, très bon choix parmi tous les autres personnages du livre (pourtant hautement plus charismatiques qu’un œuf...) Un autre que je n’ai pas supporté c’est cette espèce de chevalier qui tombe sans cesse de son cheval. Le chapitre le concernant est long, l’histoire qu’il raconte à Alice l’est aussi et le comique de répétition ça ne marche plus trop au-delà de trois ou quatre fois, mais Carroll s’y attache fermement. Juste lourd.

J’ai également trouvé la fin très très bof. Donc même si j’ai aimé retrouver cet univers loufoque et déjanté, je n’ai pas vraiment été séduite, hormis quelques chapitres et l’idée de la trame de base sur fond de jeu d’échec

Certains passages sont vraiment lourds et longs.

1 commentaire: