Titre original : The Light between Oceans
Auteur : Margot L. Stedman
Édition : Le Livre de Poche
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 520
Genre : Littérature générale
Décor : Îles australiennes, Australie
Lu en : Avril 2016
Quatrième de couverture : Libéré de l'horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l'île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée. À l'abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l'impossibilité d'avoir un enfant. Jusqu'à ce jour d'avril où un dinghy vient s'abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d'un homme et un bébé sain et sauf. Isabel demande à Tom d'ignorer le règlement, de ne pas signaler «l'incident» et de garder avec eux l'enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices... Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du cœur et du sang.
« Comme des poupées russes, ces vies s’emboîtent les unes dans les autres. »
Mon avis : Une Vie entre deux Océans raconte l’histoire de Tom, un homme devenu gardien de phare après avoir combattu lors de la Première Guerre mondiale. Le phare en question se trouve sur l’île de Janus, île fictive au sud-ouest de l’Australie, mais qui pourrait très bien être réelle, puisque de nombreuses îles semblables dans la région abritent elles aussi un phare. On se retrouve à cheval entre l’Océan Indien et l’Océan Pacifique, quand bien même la distinction est impossible puisqu’il ne s’agit que d’une immense étendue d’eau. Le contexte spatio-temporel m’a totalement emballée. En effet, l’après-guerre est synonyme d’une vie bien différente de celle d’aujourd’hui (surtout pour un gardien de phare) et je n’avais pas encore lu de livre qui se passait sur une île australienne perdue au milieu de l’océan.
Même avant que l’histoire ne commence réellement avec la découverte du dinghy, j’étais déjà totalement absorbée par les descriptions de la vie quotidienne sur Janus et du travail de gardien de phare. Surtout à une telle époque, ce devait être absolument incroyable de vivre seul, au milieu de cette vaste étendue d’eau, avec pour seule compagnie le phare qui semble parfois être et un bateau de ravitaillement passant tous les trois mois. On a vraiment du mal à s’imaginer un tel degré d’isolement, pour effectuer un travail des plus importants qui permet de sauver des vies.
Bien sûr, Tom a le droit de passer quelques semaines par année sur le continent et c’est à cette occasion qu’il rencontre la femme de sa vie, qui viendra donc sur l’île pour partager son quotidien. S’ensuit ensuite l’histoire de ce petit couple fraîchement marié qui semble couler des jours heureux sur cette île. Jusqu’au jour où un petit bateau vient s’échouer sur l’île avec un son bord un cadeau qui semble tout droit tombé du ciel, à un moment qui tombe à point nommé : un bébé. La présence d’un corps d’homme à ses côtés laisse le couple pantois et de nombreuses discussions passionnantes, qui suivent la logique du cœur vont s’ensuivre.
Comme on s’y attend, le couple va garder l’enfant rescapée des eaux, puisque tout semble indiquer qu’elle est à présent orpheline. On va donc se plonger dans une nouvelle tranche de vie sur l’île qui accueille désormais la petite Lucy. Les nouveaux parents sont aux anges, mais est-ce que le bonheur est éternel ? Est-ce que certains doutes ne vont pas persister et les tourmenter, encore et encore ? (Surtout quand il semble que la poisse les guettent sans cesse...)
Rien à redire sur ce livre, qui est agréable à lire et fort touchant. Au final, ce roman raconte une tranche de vie de Tom et des personnes qui partagent sa vie. Tout comme le phare qui se trouve à cheval entre deux océans, on se rend vite compte que certaines vies sont elles aussi à cheval entre deux destins. Une belle histoire qui pourrait tout à fait être vraie, écrite d’une plume aux descriptions sensibles et aux sentiments forts qui nous laisse nous questionner encore bien longtemps après avoir refermé le livre.
Lecture pour : Tous ceux qui aiment s’immiscer dans le quotidien d’une personne que l’on peut qualifier de normale. Tout public, mais en enfant risque de ne pas comprendre la force de certains liens familiaux.
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RépondreSupprimerBelle chronique. J'ai beaucoup apprécié ce livre moi aussi.
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