lundi 29 septembre 2014

Le Journal de Bridget Jones (trilogie) - Helen FIELDING

Titre: Le Journal de Bridget Jones (#1)
Titre original: Bridget Jones' Diary (#1) (anglais UK)
Auteur: Helen Fielding
Édition: Albin Michel
Nombre de tomes: 3
Date de parution: 1996
Nombre de pages: 342
Genre: Chick-lit / humour
Décor: Londres - UK (actuel)

Lu en: février 2014

9/10


Quatrième de couverture: Il est vrai que les femmes modernes et célibataires ont également leurs soucis ! Helen Fielding a choisi de nous les narrer à travers le journal de Bridget Jones, 29 ans, célibataire sans enfant et de terribles angoisses. Exemples : son poids à surveiller chaque jour, le nombre de cigarettes fumées, les calories ingurgitées, les pensées négatives et par-dessus le marché une mère extravagante et adultère. Bref, dans un élan de machisme incontrôlable, on pourrait suggérer que ce livre est surtout destiné aux lectrices de Elle et à la rigueur - ce qui est nouveau - à ceux de Men's Health.

Seulement voilà, derrière l'humour pointe l'ironie ou les remarques acerbes sur la gent masculine. Car Miss Bridget, si tourmentée qu'elle soit par son aspect physique et ses carences affectives, est également une féministe, mais de son temps. Elle assume seule sa vie professionnelle et sociale et refuse catégoriquement que les hommes viennent dans son giron pour se faire consoler, la dominer ou l'embobiner.


Mon avis: Je suis une fan de Bridget. Le film m’avait fait beaucoup rire, et je me souviens que ma mère m’avait lu quelques des passages hilarants du livre quand elle était en train de le lire. Pourtant, malgré sa présence dans ma bibliothèque, je ne l'avais encore jamais lu…

Tous ceux qui l’auront lu se souviendront sans doute de la scène de la programmation du magnétoscope. Un passage à mourir de rire. Et c’est là la force de se livre. Faire un compte rendu à la façon journal intime de faits tout à fait banals de la vie de tous les jours, qu’on n’ose raconter à personne, tellement ils paraissent futiles si ce n’est à son journal intime, ce fidèle confident. J’aime la simplicité de ce livre, il est frais, il est vrai, il est authentique et retrace autant de faits hilarants et un peu honteux qui sont monnaie courante et qui doivent empoisonner le quotidien de plus d’un. Plutôt pour les filles, certes, car racontant principalement les déboires amoureux de Bridget et sa volonté de perdre du poids, mais je crois que cette comédie pleine de légèreté peut aussi plaire à un homme, surtout depuis la sortie du film.

L’écriture façon télégramme m’avait un peu gênée au départ, mais on s’y fait vite, et donne finalement plus encore plus de légèreté et de vrai à cette histoire. Je ne peux que le conseiller à tous ceux qui ont apprécié le film, car de nombreuses scènes hilarantes et situations improbables manquent inévitablement dans ce dernier. En bref, j’aime beaucoup Bridget et son humour, ses faux-pas et ses maladresses. Elle n’est pas parfaite, mais on l’aime, telle qu’elle est.


Une histoire pleine de légèreté et d'humour 
 
 

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Titre: Bridget Jones: l'Âge de Raison (#2)
Titre original: Bridget Jones: the Edge of Reason (#2) (anglais UK)
Auteur: Helen Fielding
Date de parution: 1999
Nombre de pages: 414
Décor: Londres - UK / Thaïlande (actuel) 

Lu en: mai 2014

4/10

Quatrième de couverture: L'attachante trentenaire londonienne névrosée croit enfin avoir quitté le clan des parias de l'amour pour celui des femmes normales et épanouies. Elle file des nuits heureuses avec le beau Mark Darcy. Mais conjuguer amour, boulot, foyer et copines s'avère périlleux. 

En outre, la trop parfaite Rebecca rôde dans les alentours. Sa beauté, son élégance, son intelligence auront-ils raison de Mark ? Une nouvelle déception amoureuse, suivie d'un périple hasardeux en Thaïlande, attend la célèbre journaliste. 


Alcool, tabac, amitiés, angoisses sentimentales et professionnelles, mère envahissante, spiritualité syncrétique New-Age... 


Bridget Jones n'a rien perdu de ses hantises et de son humour incisif. Et on craque pour elle comme au premier jour.

Mon avis: Nous retrouvons Bridget Jones, toujours obnubilée par ses kilos en trop, toujours pas très sûre d’elle et faisant toujours autant de gaffes qu’avant. Étonnamment, ayant vu le film avant de lire le livre, j’ai été surprise de voir que les scènes qui m’avaient fait le plus rire dans le film n’étaient pas présentes dans le livre ! (A peu de choses près…) Et c’est ce que je trouve dommage, il y a une très belle toile de fond sur laquelle on peut ajouter sans souci des dizaines de scènes cocasses, petites piques et rabattages de caquet (ce que le film a donc su faire et exploiter). Malheureusement, le livre est lui, beaucoup plus plat, à part peut-être l’arrestation de Bridget dans un aéroport en Thaïlande. Là encore, le film a rendu la scène cocasse, alors que le livre reste un peu plus sur un ton dramatique et un peu glauque, ce que je respecte (après tout, on peut avoir quelques passages plus sérieux), mais je regrette quand même le manque de passages hilarants le reste du temps. Il y a aussi une sous-intrigue mettant en scène sa mère lors d’un voyage en Afrique qui est assez décevante.

Pour résumer, je n’ai pas regretté la lecture de l’Âge de Raison, mais j’ai tout de même été un peu déçue de ne pas avoir ri de bon cœur aussi souvent que pendant la lecture du premier tome.

Moins bien que le tome 1 et que le film...

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Titre: Bridget Jones: Folle de Lui (#3)
Titre original: Bridget Jones: Mad about the Boy (#3) (anglais UK)
Auteur: Helen Fielding
Date de parution: 2013 / 2014 (VO)
Nombre de pages: 336
Décor: Londres - UK (actuel)
Lu en: mai 2014 (en anglais)

6/10

Quatrième de couverture: Is it morally wrong to have blow-dry when one of your children has head lice ? Is technology now the fifth element? Or is that wood? 

Is sleeping with someone after 2 dates and 6 weeks of texting the same as getting married after 2 meetings and 6 months of letters writing in Jane Austen’s day? 


Pondering these, and other modern dilemmas, Bridget Jones stumbles through the challenges of single-motherhood, tweeting, texting and rediscovering her sexuality in what SOME people rudely and outdatedly call ‘middle age’.

Mon avis: Dès que j’ai appris la sortie d’un troisième tome après autant d’années, je me suis dit qu’il fallait immédiatement que je le lise. Malheureusement, les recherches qui m’ont confirmé la parution de ce nouvel opus m’ont également révélé les premières critiques qui étaient vraiment très mauvaises et descendaient le livre en flèche. L’élément central (et au même titre l’élément qui a soulevé le plus de mauvaises critiques) m’a donc été révélé avant la lecture du tome 3, que j’ai tout de même décidé de lire, voulant entre guillemets vouloir terminer ce que j’avais commencé. Finalement, je n’ai pas été déçue… Je comprends une partie des critiques, car Bridget se retrouve dans une situation complètement nouvelle pour elle… Elle a une nouvelle vie, loin de ce qu’elle vivait dans les tomes 1 et 2. L’histoire est plus sombre, plus triste et un peu plus « gênante » pour certains (aux dires des critiques). Je ne suis pas d’accord… Bridget Jones qui retrouve une vie amoureuse et sexuelle plus de 10 ans après ce qu’elle vivait dans l’Âge de Raison ce n’est pas immoral ! On apprend ce qu’a été sa vie pendant ces 10 ans, on suit son évolution et on finit par comprendre sa situation. Elle-même est d’ailleurs perdue au début, triste et pleine de tendresse à la fois, un vrai oiseau tombé du nid. Petit à petit elle se redresse, se reconstruit et reprend une nouvelle vie. Même si les scènes cocasses sont un peu moins fréquente, le ton du livre l’explique et quoi qu’il en soit, nous retrouvons quand même notre incorrigible Bridget, qui ne comprend pas toujours ce qui l’entoure et que l’on voit notamment galérer à comprendre le fonctionnement de Twitter.

Je ne sais pas si j’aurais eu un avis différent sur ce tome sans avoir lu ces avis assassins ni découvert l’élément central de l’histoire avant de le lire, mais je trouve ces avis un peu durs car l’histoire est très cohérente et nous explique clairement l’évolution de Bridget jusqu’à ce qu’elle est dans ce troisième opus. Cette Bridget-là m’a beaucoup touchée, elle m’a même fait me poser certaines questions sur l’amour et sa durée. Finalement on peut dire que j’ai adoré la légèreté et l’humour du tome 1, j’ai un peu regretté la banalité du tome 2 et j’ai beaucoup apprécié le changement de ton plus sérieux et très tendre du tome 3.


Un ton différent, plus sérieux et plus tendre, pour une lecture très touchante !

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