Auteur : Solène Bakowski
Édition : Auto-édité
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 302
Genre : Thriller, drame
Lu en : Août 2017
Quatrième de couverture : En pleine nuit, une femme attend face au Panthéon, seule, un petit sac dans ses bras frêles qu'elle serre comme un étau. Cette femme, c'est Anna-Marie Caravelle, l'abominable, l'Affreuse Rouquine, la marginale. Lorsque, vingt-quatre ans plus tôt, Monique Bonneuil décide de prendre en charge, en secret, à l'insu du reste du monde, l'éducation de la petite Anna-Marie, fille d'un suicidé et d'une folle à lier, elle n''imagine pas encore le monstre qu'elle abrite sous son toit et que, lentement, elle fabrique. La petite fille, poussée par ses démons, hantée par son histoire, incapable de distance, tue, un peu, beaucoup. Elle sacrifie, règle ses comptes, simplement. Mais que fait-elle là, cette jeune femme agenouillée en plein Paris, au beau milieu de la nuit ? Et que contient ce mystérieux sac qui semble avoir tant d'importance ? Voici l'histoire d'Anna-Marie Caravelle.
« Je me promenais dans ce cocon, me retournais avec l’aisance d’une étincelle au milieu d’un incendie, m’étirais, me retirais, m’étirais encore et laissais apercevoir, pour des regards qui auraient été un peu fouineurs, un pied ou une main sur la paroi épidermique de ma maman. Les regards, cela va sans dire, étaient rares : je n’étais pas attendue, pas désirée, pas inventée. J’étais une gêne géante qui prenait de la place, un peu plus chaque jour, et l’on espérait en sourdine que me nier, c’était me faire disparaître. » Chapitre 4
Mon avis : Mince... Je pensais apprécier ce livre pour en avoir lu de nombreux avis positifs, mais il se trouve que je n'ai pas accroché du tout.
Nous rencontrons Anna-Marie, une jeune femme qui attend devant la Panthéon avec un étrange sac.
J'ai d'abord été intriguée par ce premier chapitre, qui dure malheureusement une ou deux pages, puis, tout de suite après, plusieurs chapitres racontant les moments où elle était encore dans le ventre de sa mère se suivent. Ces passages ne m'ont pas plu du tout, et j'ai eu de la peine avec la narration à la première personne de l'adulte pour parler à la place de l'embryon, qui côtoie en plus des appellations comme « le bébé » qui sont du coup ce « je ».
Le style ne m'a pas vraiment plu et de petites maladresses comme ces espèces de confusion de narrateurs sont à déplorer, comme l'abus d'anaphores rapidement pesant ou l'utilisation de tournures comme « la gêne gênante ».
Manque de chance également, j'ai découvert presque tout après 30 pages, et ai finalement tout compris après 15 de plus. J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas attachants du tout, j'ai même réellement pris en grippe Anna-Marie, qui m'a rapidement énervée par ses plaintes et les justification de ses actes.
La fin ne m'a apporté aucune surprise, pire encore, j'en ressors avec des questions, qui sont presque des incohérences.
Je suis déçue, j'espérais autre chose, mais s'il plaît à d'autre, c'est tant mieux, tout n'est pas à jeter, ce n'est juste vraiment pas ma tasse de thé
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