Auteur : Sophie Loubière
Édition : Pocket
Date de parution : 2011
Nombre de pages : 345
Genre : Drame
Lu en : Novembre 2017
Quatrième de couverture : Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s'ennuient tellement - surtout le dimanche - qu'elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s'installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas.
Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps - triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l'appeler à l'aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre...
Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n'a plus qu'une obsession : aider ce petit garçon qui n'apparaît ni dans le registre de l'école, ni dans le livret de famille des voisins.
Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n'existe pas ?
Mon avis : Je viens de finir L’Enfant aux cailloux de Sophie Loubière, qu’on m’avait fortement conseillé. Je m’attendais à passer une très bon moment, avec beaucoup « d’humour et de suspense », comme l’indique la citation sur la couverture. La quatrième de couverture mentionne qu’avec Sophie Loubière, « le polar français est en pleine ascension ». Que demander de plus ?
Première grosse déconvenue, pour moi, il s’agit davantage d’un drame, je n’ai ressenti aucun suspense, je cherche encore l’humour, et j’avoue que je ne comprends pas qu’on puisse dire que ce livre est un polar. Alors logiquement, quand je m’attends à trouver un bon moelleux au chocolat dans ma petite boîte et que j’y découvre le croissant tout sec de la veille, forcément, je ne suis pas ravie.
Je pense que si on ne me l’avait pas vendu de la sorte, j’aurais nettement plus apprécié. Là, problème, j’ai trouvé plat, parce que je cherchais le suspense. Les cent premières pages servent d’introduction au personnage principal. Sur un total de 350, j’ai trouvé cela assez déséquilibré. Lorsque l’on découvre enfin l’enfant aux cailloux, je m’attendais à ce que l’histoire démarre enfin, mais puisque ce n’est toujours pas un polar plein de suspense, ce n’était pas à l’ordre du jour, c’est plutôt la psychologie des personnages et les réactions des gens qui intéressent.
Quoi qu’il en soit, en plus de la déconvenue par rapport au genre, j’ai vu arriver les événements et retournements de situations, ainsi, je n’ai été que peu surprise, voire pas du tout. Un autre élément m’a profondément ennuyée, c’est le nombre de lettre que l’héroïne écrit et qui nous sont proposées, intercalées entre deux chapitres. Certaines sont très utiles et agréable, en revanche, quand elle se plaint de tout et de rien à tous les ministres de la région, bof.
Je suis très embêtée pour juger réellement ce roman, parce que foncièrement, il n’est pas mauvais, mais impossible de l’apprécier si on vous le vend comme un polar plein de suspense. Tentez d’y voir plutôt un drame psychologique, avec peu d’action et de suspense, parce que ce qui est intéressant se passe dans l’esprit des personnages, je pense que c’est mieux. Malheureusement, dans l’état d’esprit avec lequel j’ai effectué ma lecture, je ne peux que dire que je n’ai pas aimé, c’est triste.
Comment peut-on vendre ce livre sous l'appellation polar ? Le « détail » qui gâche tout...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire