Auteur : Bouffanges
Édition : Auto-édité
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 344
Genre : Littérature
Décor : France, Zagreb (CRO), Marylande (USA), Toyko (JAP)
Lu en : Octobre 2017
Quatrième de couverture : Jacques Leroux, surdoué des mathématiques combinatoires, prépare sa thèse. Passionné d’un jeu dérivé des échecs et mondialement populaire, le triumvirat, il participe à un tournoi en ligne qui le qualifiera pour le tournoi professionnel de Baltimore. Ce jeu dans lequel les joueurs doivent collaborer avant de se trahir l’emmènera bien plus loin qu’il n’aurait cru, les limites du jeu semblant dépasser largement les bords de l’échiquier…
Mon avis : J’ai découvert Bouffanges dans l’Indé Panda. Lorsque j’ai lu le résumé de son roman Triumvirat, je n’ai pas hésité une seconde. Déjà, je suis une grande adepte de jeux de plateaux en tous genres, alors j’étais déjà sous le charme de ce nouveau concept de jeu.
Le Triumvirat est un jeu qui ressemble vaguement aux échecs (se joue à deux, plateau à case, pions à déplacer, etc.) mais aux règles beaucoup plus « couillues ». Chaque année, plusieurs grands tournois sont organisés pour couronner le meilleur joueur de Triumvirat. L’un d’eux permet au gagnant de proposer une variante de règles qui sera votée et adoptée par toute la communauté si acceptée. La consécration en quelque sorte.
Nous allons suivre Jacques Leroux, un joueur qui prouve sa maîtrise du jeu au cours de plusieurs parties. Petit à petit, il va entrer dans le monde du Triumvirat, qui lui réserve bien des surprises. On se rend vite compte qu’il ne s’agit pas que de deux joueurs s’affrontant sur un plateau, mais bien d’une structure largement rodée. Je ne vous en dis pas plus.
Je vous l’ai dit, j’ai été conquise rien que par le résumé et la description du jeu. Je n’ai pas été déçue, les règles sont corsées, mais on les appréhende petit à petit, et finalement, on n’a pas besoin de réellement les comprendre pour suivre l’histoire (même si je rêvais de m’en faire un petit résumé pour voir si j’avais suffisamment de cartes en main pour y jouer, hihi). Ce que j’ai le plus apprécié, c’est la variation dans les styles de supports narratifs : des interviews, des articles de journaux, des dialogues, des mails, de la narration plus traditionnelle… Je me suis régalée de passer par toute ces variations, c’est vraiment très original et agréable de découvrir les différents éléments que possèdent certains personnages et pas d’autres.
En bref, une belle lecture, que je n’aurais pas pensée aussi complexe de prime abord. Au final, bien que le jeu soit au milieu du roman, ce n’est qu’une facette du roman, qui explore bien d’autres aspects.
Un auteur peu connu, mais qui mérite le détour. Je vous laisse être curieux et tenter le coup. :D
Une très belle découverte, une trame narrative très originale, beaucoup de questions soulevées en arrière-plan, je recommande.
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