Auteur : James Osmont
Édition : Autoédité
Nombre de tomes : 3
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 274
Genre : Thriller psychologique / drame
Décor : France
Lu en : Ne me rappelle plus
Quatrième de couverture : Régis aime la littérature et l'automne, les décibels et l'errance. Il n'a pas choisi le mal qui le ronge. Vivant la plupart du temps en lui-même, il perçoit une réalité déformée et angoissante, où tout fait sens. Dans sa psychose, il s'accroche à de fragiles repères : des personnages sans nom, des impressions sans fondement, des chansons sans espoir... Pourtant, peu de temps avant les attentats du 13 novembre 2015, le retour d'un mystérieux persécuteur va faire vaciller son équilibre précaire. Jusqu'au point de non-retour...
Titre : Sandrine (#2)
Auteur : James Osmont
Édition : Autoédité
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 270
Genre : Thriller psychologique / drame
Décor : France
Lu en : Ne me rappelle plus
Quatrième de couverture : Les chemins tortueux font aimer les lignes droites. Mais sur la route de Sandrine, désormais aucun répit. Les nids de poules succèdent aux cahots. Depuis trop longtemps le voyage est solitaire, les virages serrés et les rencontres dangereuses sur le bas-côté. Égarée dans les labyrinthes de la dépression, abandonnée de tous, elle ne se doute pas qu'au détour d'un sentier, dans les impasses sombres et les recoins souillés, se terrent d'autres forces hostiles. De celles qui commandent aux aiguillages de l'existence. Encore une fois, le Mal l'attend au tournant…
Titre : Dolores (#3)
Auteur : James Osmont
Édition : Autoédité
Date de parution : 2017
Nombre de pages : 301
Genre : Thriller psychologique / drame
Décor : France
Lu en : Août 2017
Quatrième de couverture : Le Mal poursuit sa course. Inexorablement. Dolores est son nouveau pantin. Bras armé, victime désignée? Toxique et paumée, elle se débat pourtant. Fuit en avant. Se heurte aux limites et aux murs de sa prison. Chaque jour, elle oeuvre à sa propre destruction...
Mon avis : Tir groupé sur les trois tomes : Trois personnages aux destins vaguement entrecroisés racontés dans trois romans. Régis, psychotique, taciturne, est à l’hôpital psychiatrique, enfermé dans son monde et dans son être, desquels il s’échappe au son de son MP3. Sandrine, elle, travaille dans le même hôpital et a été touchée à plus d’un titre par Régis, par son passé, et suit une pente dangereuse. Dolores, jeune femme anorexique et en proie à des troubles divers a besoin d’une bouée de secours pour ne pas sombrer éternellement.
Une citation de Dolores : « Tout pour être l'objet des soins, des commentaires, des craintes et de l'attention des soignants. Tout mieux que l'abandon, le rejet incommensurable. Après ses explosions, ses débordements, les insultes, les crachats, les coups bas, en pleurs, touchante parfois, elle réclamait l'entrave qui contient, la surveillance qui choie, l’écœurement qui fascine aussi, plutôt que l'indifférence. L'agitation stérile plutôt que l'attente fébrile... » (Chapitre 23)
Régis - J’ai découvert James Osmont et son Régis il y a déjà une bonne année. J’ai été vraiment étonnée par ma lecture. Le style est très « étrange » si je puis dire, dans le sens où on n’y est assez peu habitué. Des termes médicaux s’entremêlent dans des phrases parfois très longues, parfois courtes et incisives, souvent pleines de bouts de phrases qui se font écho. Je comprends tout à fait que des personnes soient rebutées par cet aspect, mais une chose est sûre : sa plume ne peut pas laisser indifférent.
J’ai eu un peu de mal avec les premiers chapitres (courts), mais j’ai vite pris le train en marche, et je me suis laissée porter par les mots, m’y perdant parfois comme dans un tourbillon oppressif qui, selon moi, rend très bien la psychologie des personnages et l’univers psychiatrique.
J’ai bien apprécié ce premier tome, même si le nombre de fautes d’orthographe ne m’a pas vraiment plu. Dommage, ce roman mériterait d’être corrigé.
Sandrine - Puis, à la sortie de Sandrine, j’ai voulu savoir ce qui allait arriver à cette femme qui m’avait touchée pour son attachement pour Régis, sa compréhension, son humanité, et j’ai suivi son histoire, et sa descente aux Enfers, sans pouvoir rien y faire.
En parallèle, on suit une autre histoire, qui donne un aspect encore plus « thriller » que le premier tome, selon moi.
Dolores - Il y a quelques semaines, j’ai eu Dolores entre les mains, me demandant où elle allait m’emmener ! Autant j’avais une idée avec Sandrine, mais qui est Dolores ? On fait la connaissance d’une jeune femme, proie des doutes, des troubles psychologiques, de la tristesse…
Première chose : le livre est corrigé, super, il le mérite ! (Je ne me rappelle plus de ce qu’il en est pour le tome précédent.)
J’ai rapidement été prise dans l’histoire de cette jeune femme, j’ai eu l’impression de sentir le poids de sa peine, son désespoir. Les mots nous déstabilisent, nous frappent, nous malmènent, nous font souffrir, à l’instar de Dolores et des autres, si nombreux, comme elle.
Puis tout s’accélère, le lien avec les autres tomes est là, et on suit un ancien personnage, reconditionné en tueur en série depuis peu… On va le suivre à l’affut de sa prochaine victime, le calvaire de celle-ci, jusqu’à la prochaine. Quand va-t-il s’arrêter ? Qu’est-ce que Dolores vient faire là-dedans ? Vous saurez tout en lisant les romans.
En ce qui concerne la fin, même si j’ai l’impression qu’elle vient de manière un tout petit peu abrupte, j’ai souri en lisant quelques lignes, sur les origines du mal. Je me suis dit « ah, ça serait trop bien qu’il finisse là-dessus ! », mais il me restait encore 60 et quelques pages en numérique. Quel bonheur de voir que l’auteur avait fait ce choix et que les 60 dernières pages étaient en fait la compilation des notes de bas de page ! Génial. Une saga sympathique à lire, qui risque de vous déstabiliser, de vous malmener, de vous rendre parfois la tâche ardue : un torrent de mots, d’émotions contradictoires qui m’ont fait apprécier ces trois romans. Une saga unique en son genre, jamais je n’avais lu quelque chose de semblable, d’aussi déstabilisant. Bien sûr, ça plaît ou non. Moi ça m’a plu, tant j’ai été prise aux tripes par certains passages, étouffée par le poids des mots.
Un risque de ne pas aimer, mais je suis conquise par cet univers si particulier et intense !
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