mercredi 10 mai 2017

L’Île des chasseurs d’oiseaux - Peter MAY

Titre : L’Île des chasseurs d’oiseaux (La Trilogie écossaise#1)
Titre original : The Blackhouse (UK)
Auteur : Peter May
Édition : Babel (Noir)
Nombre de tomes : 3
Date de parution : 2009
Nombre de pages : 432
Genre : Policier, thriller
Décor : Île de Lewis (Écosse)
Lu en : Mai 2017

10/10

Quatrième de couverture : Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’élucider un assassinat commis à Édimbourg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas retourné depuis dix-huit ans.

Un cadavre exécuté selon le même modus operandi que celui d’Édimbourg vient d’y être découvert. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin est confronté à son enfance. La victime n’est autre qu’Ange, ennemi tyrannique de sa jeunesse. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair.

Alors que Fin poursuit son enquête, on prépare sur le port l’expédition rituelle qui, chaque année depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Lors de son dernier été sur l’île, Fin a participé à ce voyage initiatique, qui s’est dramatiquement terminé. Que s’est-il passé alors entre ces hommes ? quel est le secret qui pèse sur eux et resurgit aujourd’hui ? Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod.

Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes : l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.


Mon avis : Fin Macleod est né et a grandi sur l’île de Lewis, Écosse. Il s’en est volontairement éloigné une fois adulte, pour s’enrôler dans la police à Edimbourg. Mais un jour, un cadavre est retrouvé sur son île natale et après observation, il semble que le mode opératoire du tueur est le même que celui d’une affaire en cours à Edimbourg. Fin est ainsi dépêché sur l’île de Lewis, où il va devoir découvrir qui est le tueur en enquêtant auprès de ses anciens amis et connaissances.

Les quelques premières pages m’ont plu d’entrée avec la découverte d’un corps, et soudain, plouf, plus rien… On part dans le passé de Fin Macleod, mais tellement loin qu’on le voit lors de son premier jour d’école, ou en train de faire des petites bêtises d’enfant. J’ai soudain fait le grand écart entre un départ qui flambe et une suite digne d’un pétard mouillé… Je ne savais pas sur quel pied danser et commençait un peu à m’ennuyer. Puis, à partir du premier quart, j’ai tout à coup été absorbée dans l’enquête ! Et alors que je pensais que le passé de Fin n’était que du remplissage, j’ai soudain commencé à préférer cette partie à l’enquête elle-même ! Fou, non ?

Folklore, gaélique, isolation ilienne, voisinage où tout le monde se connaît… L’une des traditions qui est la plus présente est assez logiquement celle de la chasse aux oiseaux, comme l’indique le titre en français. On apprend comment se passe cette tradition, pour laquelle des gens partent sur une sorte de rocher au milieu de la mer. Pendant deux semaines, ces gens se retrouvent complètement isolés du monde et vivent dans de dures conditions que j’ai adoré lire.

On finit par comprendre qu’il s’est passé quelque chose au cours d’une de ces virées, et de là, je n’ai plus lâché mon livre. En effet, une fois (environ) la page 100 passée, je n’ai plus décroché et j’ai lu d’une traite jusqu’à la fin. L’ambiance est très particulière, pleine de folklore, de traditions, de vieux bourrus, et ça, j’ai adoré. Alors que je pensais abandonner ma lecture après 50 pages, j’ai complètement changé d’idée après 100 et c’est finalement un coup de cœur ! Je vais d’ailleurs lire la suite très prochainement.

Un livre que j'ai failli abandonner et qui pourtant est génial ! Du folklore, un passé passionnant et une bonne enquête

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