Auteur : Alfred de Musset
Édition : Larousse (Petits classiques)
Date de parution : 1834
Nombre de pages : 199
Genre : Théâtre, classique
Décor : Florence (IT)
Lu en : Février 2017
Quatrième de couverture : Florence, 1537. Alexandre règne par la terreur, et la vertu a fui. Jusqu'à son cousin Lorenzo qui a changé de visage ! Lui qui était un modèle de pureté, il s'est fait entremetteur. Par mépris, on le surnomme Lorenzaccio. Lorenzaccio ne serait-il qu'un masque ? C'est que Renzo a un projet fou : à lui seul, il veut tuer le tyran. Pour l'approcher, le héros joue le débauché. Mais le rôle n'est pas sans risques. Très vite, le costume lui colle à la peau. Florence et Lorenzaccio, c'est tout comme. Trop divisés pour jamais s'entendre, ils sont tous deux condamnés à mourir.
« Ainsi donc les avalanches se font quelquefois au moyen d'un caillou gros comme le bout du doigt. »
Mon avis : Après une longue pause dans ma fièvre théâtrale, je reviens sur une pièce incontournable : Lorenzaccio. La pièce prend place en 1537, à Florence, alors qu’Alexandre de Médicis y règne en tyran. Lorenzo de Médicis, décide de sauver la ville en tuant son lointain cousin.
La pièce met donc en scène un événement de l’histoire, avec quelques petits changements indiqués par l’auteur. J’avoue que mes connaissances sur cette période de l’histoire sont moindres, mais malgré tout, j’ai réussi à suivre. Ce n’est donc pas nécessaire, mais ça peut être un réel atout, car j’ai dû me référer assez souvent aux notes de bas de page pour comprendre.
La pièce est divisée en cinq actes, et s’ouvre sur un acte premier qui m’a presque fait refermer le livre, tellement j’étais perdue ! Des personnages à foison, aussi transparents que l’indiquent leurs noms (du type « marchand 1 », « passant 2 », etc.). Impossible d’extraire les informations importantes dans ce brouhaha incessant. Le début de l’acte 2 ne m’a pas plus emballée que cela non plus, mais le personnage de Lorenzaccio est plus présent, on sent donc que les choses intéressantes commencent, et à partir de là moitié de l’acte 2, c’est bon, j’étais dedans ! J’ai ensuite pris un pur plaisir de voir Lorenzo ourdir son plan à l’encontre d’Alexandre, ou même les petites guerres entre les différents prétendants au trône.
La pièce va donc crescendo, mais il faut vraiment s’accrocher au début ! Le reste m’a beaucoup plu, les jeux de pouvoir entre les familles, le masque de Lorenzo qui tombe, dévoilant un homme décidé… Autant ne pas en dire davantage.
En ce qui concerne la fin, je la trouve un peu précipité, comparée au reste de la pièce, qui est très dense. Je suppose que sur scène, l’impression doit être différente, mais à lire, c’est un peu déstabilisant, car les petites scènes de 4-5 répliques s’enchaînent, présentant chaque fois un petit groupe de personnages différents et à des endroits différents également.
Malgré quelques petits bémols et quelques longueurs qui auraient pu être tranchées dans le vif sans incidence sur le texte, j’ai globalement apprécié cette pièce, surtout à partir du moment où Lorenzo prend les choses en main !
Pièce très sympa, malgré un premier acte ennuyeux à mourir
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