Auteur : Michel Bussi
Édition : Presses de la Cité
Date de parution : 2016
Nombre de pages : 532
Genre : Thriller, drame
Décor : Corse
Lu en : Décembre 2016
Quatrième de couverture : Été 1989, Corse, presqu’île de Revellatta. Un fatal accident de voiture : quatre occupants, une seule survivante, une adolescente de quinze ans. Tous sont morts sous ses yeux.
Été 2016, devenue femme et mère, Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec sa famille, en vacances, pour exorciser le passé… A l’endroit même où elle passait son dernier été avec ses parents, elle trouve une lettre.
Une lettre signée de sa mère… Vivante ?
Mon avis : J’écris cet avis un peu à froid, car il m’a fallu un peu de temps pour réfléchir à tout ce que j’avais lu.
En 1989, Clotilde perd ses parents et son frère dans un terrible accident de voiture. Elle, cependant, s’en tire sans une égratignure. En 2016, alors épouse et mère, elle retourne en Corse, sur les lieux de l’accident. Une étrange lettre signée par sa mère va tout remettre en cause et réveiller les démons du passé… Sa mère peut-elle avoir miraculeusement survécu à l’accident ? Impossible, elle a vu son corps. Passe-t-elle à côté de quelque chose ? Probablement… Pour en avoir le cœur net, elle doit remettre la main sur le journal intime qu’elle tenait en 1989.
Le premier tiers m’a vraiment emballée : on arpente les paysages fabuleux de Corse, on découvre le passé de Clotilde et la mystérieuse lettre qu’elle a reçue, on la suit dans ses déductions et on apprend à connaître les locataires du camping dans lequel elle a passé tous ses étés enfant. On s’interroge, on échafaude des pistes, on soutient Clotilde et on tente de débrouiller la vérité.
Le lecteur suit les aventures de Clotilde, mais a la chance de pouvoir se plonger dans son journal intime en parallèle, même si cette dernière ne l’a pas entre les mains. Nous avons donc l’avantage de comprendre ce qui s’est passé en 1989 et, ainsi, de rentrer indirectement dans ses pensées. L’alternance est plutôt bien faite, mais globalement, j’ai trouvé que les passages du passé étaient trop longs et contenaient trop d’éléments de remplissage.
Du coup, ma lecture est assez vite devenue moins assidue ; j’ai commencé à m’ennuyer un peu, trouvant que Bussi en faisait un peu trop. Dommage, parce que jusqu’à maintenant, je trouvais qu’il était le maître du « ni trop, ni trop peu », mais là, force est de constater que selon mes standards, il en a fait trop, vraiment trop même, au vu de la fin, entre autres, qui comprend de nombreux éléments pas crédibles du tout.
Comme souvent dans les livres de Bussi, celui-ci contient de multiples rebondissements. Même si je déplore le manque de crédibilité de certains, il y en a d’autres que j’ai vraiment appréciés. Je pense donc qu’avec un peu moins de sensationnel et un peu moins de longueurs, j’aurais davantage aimé ce roman.
Il ne s’agit pas pour moi d’un mauvais livre, mais j’ai été déçue par rapport à ce que j’attendais. Certes, il y a du bon et du moins bon, mais je trouve que la part de « moins bon » compte vraiment trop de passages « crédibilité zéro » ce qui vient forcément entacher quelque peu mon avis.
Le livre que j'ai le moins aimé de l'auteur, pas loin de N'Oublier jamais, par contre, j'adore tous les autres !
Tu es sévère avec lui. Certes ce n''est pas son meilleur roman, mais j'ai quand même apprécié cette lecture.
RépondreSupprimerChacun ses goûts, il n'y a pas à discuter.
Bonne semaine.
Oui, c'est vrai, avec le recul, je me rends compte que j'ai été un peu sévère. Mais j'aime tellement cet auteur, j'avais de si grandes attentes, que, forcément, je me retrouve davantage déçue qu'avec un livre "inconnu".
SupprimerJ'avoue que j'ai été très déstabilisée par le grand final. Mais le reste du roman m'a tout de même plu.
Toujours dur de donner un mauvais avis ou un avis moyen sur un auteur chouchou. Je suis influencée par ses autres merveilles.
Merci, bonne semaine également :D