Auteur : Anne Robillard
Édition : Éditions de Mortagne
Nombre de tomes : 12 (+1)
Date de parution : 2003
Nombre de pages : 304
Genre : Fantasy
Lu en : Avril 2016
Quatrième de couverture : L'Empereur Noir, Amecareth, a levé ses armées monstrueuses pour envahir les royaumes du continent d'Enkidiev. Bientôt, la terre de Shola subit les attaques féroces des sinistres dragons et des impitoyables hommes-insectes. Pourquoi les troupes d'Amecareth reviennent-elles sur le continent après des siècles de paix, mettant à feu et à sang le royaume glacé de Shola ? Les sept Chevaliers d'Émeraude - six hommes et une femme - sont les seuls à pouvoir percer ce mystère, inverser le destin et repousser les forces du Mal. Ils devront pour cela accomplir l'étrange prophétie qui lie Kira, une petite fille de deux ans, au sort du monde.
Mon avis : Enfin je commence à lire cette saga qu'une amie me conseille depuis qu'on se connaît (c'est-à-dire depuis plus de 10 ans...). Et quelle surprise quand après deux chapitres je me suis rendu compte qu'apparemment, je l'avais déjà lue. C'est assez étrange, ça ne m'était encore jamais arrivée et je ne suis pas sûre que ce soit un bon signe pour la saga. Bon, je pense que je n'avais lu que le tome 1, sinon je m'en serais souvenue (du moins j'ose espérer).
Bon, je ne sais pas si c'est à cause de la façon dont on m'a vendu cette saga depuis des années, mais je ne trouve pas qu'elle soit des plus exceptionnelles. Elle se laisse lire et je suppose qu'elle doit s'améliorer de tome en tome, sinon, je ne comprends pas qu'elle ait duré aussi longtemps.
Du côté des points positifs, on peut dire que ça se lit vite, voire très vite, que c'est distrayant, mais si ça ne s'améliore pas rapidement au fil des tomes avec un peu d'action, je pense que je vais vite abandonner.
Parce que c'est vrai que niveau action, c'est vraiment plat... En gros, on peut résumer le tout en "ouiii, on est des Chevaliers d'Émeraude, un Ordre trop génial qui va sauver le royaume d'une menace qui va tous nous détruire, séparons-nous pour aller parler à tous les rois de tous les peuples et allons creuser des trous gaiement !". Bon, j'accentue volontairement le trait, mais c'est un peu ça en fait. C'est bien dommage. D'ailleurs, des Chevaliers d'un tel ordre qui ne se lancent jamais dans un combat à l'épée de tout le roman (hors quelques leçons d'escrime ultra courtes et une tentative d'intimidation rapide)... Par contre, je ne compte plus le nombre de fois où ils ont "tiré leur épée", "mis leur main sur la garde"... Un peu décevant j'avoue pour des Chevaliers qui passent plus pour des Chevaliers en carton que des Chevalier d'Émeraude. Sans oublier qu'ils sont assez souvent en train de pleurer, de pleurnicher et d'avoir peur, c'est très peu crédible, et les Chevaliers en carton humidifié par les larmes, c'est encore moins impressionnant...
Donc bon, grosse déception pour moi, je m'attendais à avoir des vrais Chevaliers quoi ! Et le fait de sortir de l'intégrale du Trône de Fer, je pense que ça n'aide pas.
En ce qui concerne la plume, ben... ça se lit, mais sans plus. Le style n'est pas exceptionnel et les descriptions sont assez plates. Et elles se répètent beaucoup trop souvent. Le nombre hallucinant de fois que Kira "saute comme un chat", "se blottit comme un chat" ou "dont les yeux de chat [...]". C'est bon, je crois qu'on a compris. D'ailleurs, je crois qu'Anne Robillard a un problème avec les yeux. À croire qu'elle ne peut décrire un mouvement des yeux ou un regard sans ajouter la couleur des yeux du personnage. Franchement, ça devient lourd de voir à chaque fois des "yeux bleus (verts, acier, mauves, hein, bien sûr, c'est modulable, mais ça reste super répétitif et vite très lourd )".
Les descriptions des lieux sont du même acabit. Peu de descriptions, ou répétitives, ou pire, à un moment complètement aberrant et incohérent. Par exemple, un Chevalier entre dans un palais en ruines, qui vient d'être détruit par l'ennemi, je pense que ce n'est pas le meilleur moment pour se permettre une description du genre en entrant, il fut surpris de remarquer que le palais blabla. C'est vraiment le meilleur moment pour placer une telle description ? J'en doute... Déjà parce que c'est très maladroit, mais surtout parce que ça casse complètement le peu d'action qu'on a.
J'ai pensé à un moment donné que ce livre était adressé à un public jeune, mais ça n'a pas vraiment l'air d'être le cas et il me semble qu'il n'est même pas sorti dans une édition jeunesse. Ça n'enlève en rien mes reproches précédents, mais j'aurais peut-être mieux saisi le peu de descriptions sur les personnages et lieux.
Bon, je ne vais pas non plus tirer à boulet rouge sur cette saga. Après tout, en un tome c'est dur de se faire une vraie idée et il y a malgré tout une bonne base pour permettre de l'action, des combats et de l'angoisse dans les tomes suivants. Mais là, en me concentrant uniquement sur ce que j'ai lu et sur les avis que j'en ai entendu, je reste vraiment dubitative..
Lecture pour : Dur à dire, adolescents peut-être ?
Titre : Les Dragons de l'Empereur noir (#2)
Auteur : Anne Robillard
Date de parution : 2003
Nombre de pages : 478
Genre : Fantasy
Lu en : Juillet 2016
Quatrième de couverture : Maintenant âgée de neuf ans, Kira désire plus que tout au monde devenir Écuyer. Mais pour la protéger de l'Empereur Noir, Wellan et le magicien Élund doivent refuser sa candidature. Décidant alors de prendre son destin en main, la fillette conjure un Chevalier mort depuis des centaines d'années afin qu'il lui apprenne le maniement des armes. Pendant ce temps, les dragons d'Amecareth font des percées surprenantes sur le territoire d'Enkidiev. Les Chevaliers d'Émeraude et leurs nouveaux Écuyers partent donc à la chasse aux monstres. Au même moment, Asbeth, le sorcier à la solde de l'empereur, se prépare à s'attaquer aux guerriers magiciens, semant la destruction sur son passage. Désirant accroître sa puissance magique avant d'affronter l'homme-oiseau en duel, Wellan se rendra au Royaume des Ombres, où il recevra l'enseignement des maîtres magiciens. Il y découvrira aussi un grand secret...
Mon avis : Après un premier tome qui m'a parfois fait rire de pitié, j'ai malgré tout continué avec le tome 2. Déjà, quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que les trous qui avaient été creusés durant le premier tome et qui correspondaient peu ou prou à la seule action de celui-ci ne semblent servir strictement à rien puisque Les Dragons de l'Empereur noir s'ouvre sur l'adoubement des écuyers du tome 1 et le choix de la nouvelle génération de chevaliers... Donc on se retrouve plusieurs années après la fin du Feu dans le ciel sans aucun lien, amuse-toi avec ce que tu as.
Alors d'entrée de jeu on nous balance un nombre assez impressionnant de nouvelles recrues qui se ressemblent comme des copies conformes, aucun relief, aucune personnalité, mais finalement, c'est pas plus mal, y a déjà beaucoup de monde et pas mal de passages inutiles. Heureusement qu'il y a Kira là au milieu et Wellan (voire Bridgess) qui sont les seuls personnages qui se distinguent un peu.
La première moitié est de la même facture que le tome 1 : des larmes, des apitoiements et les épées ne sont jamais tirées. Ouf, dans la deuxième moitié après une chasse aux dragons près de la rivière absolument ridicule, on a le droit à un ou deux vrais combats. Nous voilà donc face à une amélioration de taille, l'écriture aussi semble plus sûre, moins de répétitions, moins de lapalissades et un peu plus d'action. C'est mieux, mais sans plus.
Par contre, le dernier quart devient nettement plus intéressant, malgré un apprentissage éclair de 10 ans chez les maîtres magiciens surpuissants alors que sur Terre quelques jours se sont passés, qui me laisse croire que l'auteure ne savait pas comment raconter 10 ans de la troupe sans Wellan. (Je ne spoile rien hein, tout le monde imaginait bien que ce serait lui puisqu'on croit qu'il n'y a qu'un seul personnage important et une foule de va-nu-pieds qui lui collent aux basques.) Passons... On a la chance d'enfin découvrir quelques méchants vaguement méchants et réactifs (enfin, un, faut pas abuser non plus).
Je ne sais pas trop quoi dire... J'ai une vague lueur d'espoir de voir une amélioration, en tout cas c'est mieux ; mieux que pas terrible, donc ça vaut ce que ça vaut, mais c'est mieux. Je vais sûrement lire le tome 3, ça passe bien quand on le niveau de concentration d'un bulbe de printemps qui n'a pas levé.
Laissons les chevaliers en carton de côté ! Merci de t'être sacrifiée et de l'avoir lu, ta chronique m'aura bien fait rire :)
RépondreSupprimerHahaha, tant mieux, c'est le but ! Et mieux vaut en rire qu'en pleurer ! XD
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