Auteur : Franck Thilliez
Édition : Fleuve Noir
Date de parution : Octobre 2012
Nombre de pages : 600
Genre : Policier
Décor : France/ Albuquerque-USA/ Tchernobyl-Ukraine/ Russie
Lu en : Décembre 2014
Vers Gataca [tome précédent]
Quatrième de couverture : Entre le moment où s'arrête la vie et celui où commence la mort il existe une frontière. Certains l'ont explorée...
À quelques jours de Noël une affaire d'envergure démarre pour Lucie Hennebelle et Franck Sharko, policiers dans la fameuse section criminelle du 36, quai des Orfèvres. Christophe Gamblin, journaliste de faits divers, est retrouvé mort de froid, enfermé dans son congélateur. Sa collègue est amie a disparu, alors qu'elle enquêtait sur un dossier explosif dont personne ne connaît le contenu. Sa seule trace est son identité griffonnée sur un papier détenu par un enfant errant très malade, aux organes déjà vieillissants. En parallèle, une ancienne affaire de femmes enlevées refait surface : des victimes jetées vivantes mais inconscientes dans des lacs quasi gelés, et secourues in extremis grâce à des coups de fil mystérieux à la police.
Tandis que l'enquête s'accélère, Sharko est confronté à de vieux démons. Une ombre évolue dans son sillage, jouant avec lui de manière dangereuse. Un duel secret et cruel s'engage alors, détruisant le flic à petit feu...
Mon avis : Tout d’abord, si vous n’avez pas lu les précédents volets qui nous présentent les aventures de Franck Sharko et de Lucie Hennebelle, je vous conseille de les lire, parce que ce livre contient une bonne quantité de pages qui décrivent le développement personnel des deux personnages, donc l’intérêt est moindre si on ne connaît pas les histoires passées de notre couple d’enquêteurs (en tout cas le syndrome E et Gataca).
J’ai beaucoup aimé le décor de ce roman, à savoir la zone interdite de Tchernobyl et toutes les histoires terrorisantes qui s’y rattachent. Un sujet horrible, qui est pourtant intrigant voire obsédant ! Il est très difficile pour notre duo d’affronter le nuage de brume et de secrets qui voile la vérité sur la catastrophe de Tchenobyl et ses retombées à long terme ainsi que les agissements des autorités russes. Ce point est très intéressant, j’aime beaucoup et on imagine très facilement la difficulté de mener une enquête dans de telles conditions ! Tout ce qui tourne autour de la première grosse interrogation, à savoir la congélation est aussi captivante à 100% et très agréable à lire !
Par contre, je trouve que 600 pages, c’est long… Très long même ! J’ai le sentiment d’avoir eu droit à une histoire en mode « diapositives ». L’histoire peine à démarrer, il y a beaucoup de scènes annexes qui développent le caractère des personnages et il y a une myriade de sous-enquêtes de moindre importance. C’est étrange, j’ai l’impression que le livre m’a plu et en même temps je me suis ennuyée ferme pendant certains passages. Bien sûr, c’est intéressant d’en savoir plus sur l’histoire personnelle des personnages, mais bon, là, c’est un peu trop et parfois au détriment de l’enquête…
J’ai adoré certaines des sous-enquêtes, mais je trouve qu’au final, quand on découvre le dénouement de l’histoire, tout ça retombe un peu comme un soufflé… Je tiens aussi à préciser que ce livre est nettement moins sombre et glauque que les autres livres de Thilliez et je trouve ça un peu dommage, parce que je trouve que c’est ça qui fait la force de cet auteur. Alors frapper un peu moins fort, je peux comprendre, mais là, il y a des passages vraiment plats, on se retrouve presque dans une histoire-aventure avec des personnages en balade aux quatre coins du monde. De plus, il y a certains points très importants qui sont abordés, qui sont résolus en quelques vagues phrases en fin de livre, j’ai presque l’impression d’être passée à côté de ces réponses, pourtant, je suis certaine de les avoir lues quelque part.
C’est un sentiment très étrange, parce qu’en même temps, j’ai beaucoup aimé l’histoire, mais moins que les autres. Déjà, je commence à me dire que je préfère les one-shot de Thilliez que ces histoires qui se suivent, qui commencent à traîner un peu en longueur. C’est triste à dire, parce que j’adore cet auteur ! Mais bon, je me dis que c’est peut-être pour ça aussi que j’ai ce sentiment un peu mitigé, j’aime tellement cet auteur que je pensais être encore plus surprise que ce que je ne l’ai été. Je pense que le livre aurait pu être élagué de 100-150 pages sans aucun problème et peut-être que l’histoire aurait eu un peu plus de punch ! Je ne sais pas… Donc j’aime bien, mais avec une petite retenue (qui ne va absolument pas m’empêcher de me jeter sur Angor tout bientôt !) Bon, il faut dire aussi qu’avec tout ce qui arrive à Sharko et Hennebelle, il voulait peut-être les ménager un peu et va du coup nous surprendre davantage par la suite.
Atomka est plus de la trempe du Syndrome E que de Train d’Enfer pour Ange Rouge si ça parle à certains.
Quatrième de couverture : Entre le moment où s'arrête la vie et celui où commence la mort il existe une frontière. Certains l'ont explorée...
À quelques jours de Noël une affaire d'envergure démarre pour Lucie Hennebelle et Franck Sharko, policiers dans la fameuse section criminelle du 36, quai des Orfèvres. Christophe Gamblin, journaliste de faits divers, est retrouvé mort de froid, enfermé dans son congélateur. Sa collègue est amie a disparu, alors qu'elle enquêtait sur un dossier explosif dont personne ne connaît le contenu. Sa seule trace est son identité griffonnée sur un papier détenu par un enfant errant très malade, aux organes déjà vieillissants. En parallèle, une ancienne affaire de femmes enlevées refait surface : des victimes jetées vivantes mais inconscientes dans des lacs quasi gelés, et secourues in extremis grâce à des coups de fil mystérieux à la police.
Tandis que l'enquête s'accélère, Sharko est confronté à de vieux démons. Une ombre évolue dans son sillage, jouant avec lui de manière dangereuse. Un duel secret et cruel s'engage alors, détruisant le flic à petit feu...
Mon avis : Tout d’abord, si vous n’avez pas lu les précédents volets qui nous présentent les aventures de Franck Sharko et de Lucie Hennebelle, je vous conseille de les lire, parce que ce livre contient une bonne quantité de pages qui décrivent le développement personnel des deux personnages, donc l’intérêt est moindre si on ne connaît pas les histoires passées de notre couple d’enquêteurs (en tout cas le syndrome E et Gataca).
J’ai beaucoup aimé le décor de ce roman, à savoir la zone interdite de Tchernobyl et toutes les histoires terrorisantes qui s’y rattachent. Un sujet horrible, qui est pourtant intrigant voire obsédant ! Il est très difficile pour notre duo d’affronter le nuage de brume et de secrets qui voile la vérité sur la catastrophe de Tchenobyl et ses retombées à long terme ainsi que les agissements des autorités russes. Ce point est très intéressant, j’aime beaucoup et on imagine très facilement la difficulté de mener une enquête dans de telles conditions ! Tout ce qui tourne autour de la première grosse interrogation, à savoir la congélation est aussi captivante à 100% et très agréable à lire !
Par contre, je trouve que 600 pages, c’est long… Très long même ! J’ai le sentiment d’avoir eu droit à une histoire en mode « diapositives ». L’histoire peine à démarrer, il y a beaucoup de scènes annexes qui développent le caractère des personnages et il y a une myriade de sous-enquêtes de moindre importance. C’est étrange, j’ai l’impression que le livre m’a plu et en même temps je me suis ennuyée ferme pendant certains passages. Bien sûr, c’est intéressant d’en savoir plus sur l’histoire personnelle des personnages, mais bon, là, c’est un peu trop et parfois au détriment de l’enquête…
J’ai adoré certaines des sous-enquêtes, mais je trouve qu’au final, quand on découvre le dénouement de l’histoire, tout ça retombe un peu comme un soufflé… Je tiens aussi à préciser que ce livre est nettement moins sombre et glauque que les autres livres de Thilliez et je trouve ça un peu dommage, parce que je trouve que c’est ça qui fait la force de cet auteur. Alors frapper un peu moins fort, je peux comprendre, mais là, il y a des passages vraiment plats, on se retrouve presque dans une histoire-aventure avec des personnages en balade aux quatre coins du monde. De plus, il y a certains points très importants qui sont abordés, qui sont résolus en quelques vagues phrases en fin de livre, j’ai presque l’impression d’être passée à côté de ces réponses, pourtant, je suis certaine de les avoir lues quelque part.
C’est un sentiment très étrange, parce qu’en même temps, j’ai beaucoup aimé l’histoire, mais moins que les autres. Déjà, je commence à me dire que je préfère les one-shot de Thilliez que ces histoires qui se suivent, qui commencent à traîner un peu en longueur. C’est triste à dire, parce que j’adore cet auteur ! Mais bon, je me dis que c’est peut-être pour ça aussi que j’ai ce sentiment un peu mitigé, j’aime tellement cet auteur que je pensais être encore plus surprise que ce que je ne l’ai été. Je pense que le livre aurait pu être élagué de 100-150 pages sans aucun problème et peut-être que l’histoire aurait eu un peu plus de punch ! Je ne sais pas… Donc j’aime bien, mais avec une petite retenue (qui ne va absolument pas m’empêcher de me jeter sur Angor tout bientôt !) Bon, il faut dire aussi qu’avec tout ce qui arrive à Sharko et Hennebelle, il voulait peut-être les ménager un peu et va du coup nous surprendre davantage par la suite.
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