jeudi 8 août 2019

Mémoire cachée - Sebastian FITZEK

Titre : Mémoire cachée
Titre original : Noah
Auteur : Sebastian Fitzek
Édition : Le Livre de Poche
Date de parution : 2013
Nombre de pages : 640
Genre : Thriller, dystopie (légère)
Décor : Allemagne, Philippines, Italie, USA
Lu en : Août

6/10

Quatrième de couverture : Berlin, de nos jours. Un homme se réveille dans un abri sous le métro. Il a été blessé par balle à l'épaule. Il ne sait pas ce qu'il fait là. Il ne se rappelle pas qui il est. Seul indice, ce prénom tatoué dans la paume de sa main droite : Noah. C'est en découvrant, dans un journal, la photographie d'un tableau qu'il a un déclic ! Ce tableau, c'est lui qui l'a peint. Il décide alors de contacter la journaliste, prénommée Céline. À son côté, Noah recouvre peu à peu sa mémoire, pour le meilleur... mais surtout pour le pire ! Un groupuscule extrémiste, persuadé que la Terre est trop peuplée, a inoculé à l'ensemble de la population mondiale un effrayant virus. Aujourd'hui, ils vont l'activer. C'est alors le début d'une course contre la montre pour Noah et Céline. Le temps est compté avant que des milliards d'êtres humains ne soient atteints par cette pandémie sans antidote connu.

Mon avis : À mi-chemin entre le thriller et un futur dystopique qui pourrait nous tomber dessus si on ne change pas nos habitudes et qu’une bande d’illuminés tente de se prendre pour Dieu. Mémoire cachée parle surtout de surpopulation, de misère, de maladies, de catastrophes naturelles, de changements climatiques, de théories du complot… Des sujets brûlant d’actualité.

Au milieu de tout cela et de la croissance exponentielle de la population, un groupe estime que pour sauver les humains, il faut en réduire le nombre, peu importe la façon. Autant dire que celle-ci fait froid dans le dos.

J’ai apprécié le découpage en chapitre, qui nous emmène tantôt à la poursuite de Noah, un amnésique à Berlin qui cherche à découvrir la vérité, tantôt aux côtés d’une famille extrêmement pauvre des Philippines, tantôt auprès des méchants... Les descriptions sont vibrantes de réalisme, le tout est bien articulé et le point de départ de l’histoire est intéressant et s’imbrique bien avec ce que nous vivons actuellement.

En revanche, quelques points m’ont un peu moins plu, notamment quelques longueurs qui viennent ralentir le rythme, ou un côté que l’on sous-tend parfois comme un peu moralisateur. L’auteur dit en postface que ce n’est pas le cas, mais il n’empêche que les mots certains personnages nous le font sentir, j’ai été un peu mal à l’aise par moments.

La fin est probablement la partie que j’ai le moins aimé, un peu trop de clichés, quelques facilités pour expliquer la fin, les traditionnels discours des méchants qui racontent tout leur plan de but en blanc… J’avoue que ce n’est pas ce qui m’a vraiment bottée. De même pour la justification de la « mémoire cachée », qui allait peut-être un peu trop loin.

Dans l’ensemble, j’ai passé un moment plutôt agréable, surtout au début, à la découverte des plans machiavéliques des méchants, et ça s’est progressivement essoufflé.

Ni exceptionnel ni mauvais ; je ne le relirai pas, c’est sûr, mais je me rappelerai du nœud de l’histoire, ce qui reste un bon point

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