lundi 22 mai 2017

Mais t'as tout pour être heureuse - Nicole DE BURON

Titre : Mais t'as tout pour être heureuse
Auteur : Nicole de Buron
Édition : J'ai Lu
Date de parution : 1996
Nombre de pages : 192
Genre : Humour (chick-lit)
Décor : France
Lu en : Février 2017

4/10

Quatrième de couverture : Assaillie plus que de coutume par ses compagnes des mauvais jours, « angoisse » et « pieuvre géante », Madame réalise qu'il est grand temps de consulter. Que faire de sa vie lorsque ses enfants sont grands et que son mari est parti planter des pommiers ? La dépression est un mal bourgeois, peut-être ? A coup de considérations avisées sur le genre humain, entrecoupées de lucides analyses de ses états d'âme, notre héroïne s'en sortira et nous entraînera dans de grands éclats de rire.

Mon avis : J’ai pas mal de livres de Nicole de Buron à la maison, parce que ma mère aimait beaucoup à l’époque. Je me rappelle en avoir lu un ou deux qui m’avaient bien plu il y a plus de 10 ans. J’ai décidé d’aller farfouiller là-dedans, en choisissant de préférence parmi les titres inconnus. Mauvaise pioche je suppose…

Mais t’as tout pour être heureuse, est, comme il est habituel chez de Buron, une sorte de résumé de sa vie, mais en utilisant le pronom « vous », pour nous mettre dans sa peau. Dans cet « épisode », on a droit à la dépression du personnage central/l’auteure. Alors, forcément, ce n’est pas très drôle, et certains traits d’humour peuvent tomber à plat, et je pense qu’ils pourraient même fortement énerver ceux qui connaissent bien les affres de la dépression. Bien sûr, il y a toujours quelques passages rigolos, notamment lorsqu’elle se questionne sur ce qu’elle peut bien acheter à l’Homme pour Noël.

Dans l’ensemble, je n’ai pas trouvé ce livre très drôle. D’ailleurs, je pense qu’il s’agit de romans qui vieillissent très mal. Je ne suis pas vraiment en faveur du politiquement correct, loin de là, mais il y a quand même quelques termes ou expressions qui sonnent très très mal. Surtout parce qu’il est très difficile de savoir si l’auteure utilise ce mot « pour rire » ou non. (Parlons notamment des estrangères avec lesquels je ne sais pas sur quel pied danser…) Bon, je ne vais pas peindre le diable sur la muraille, en rentrant dans un débat quelconque, mais en tout cas, dire que ça vieillit assez mal.

Bon, je pense que je vais retourner sur un titre connu, histoire de voir si c’est moi qui n’aime plus du tout ce genre d’humour, ou si je suis tombée avec ce titre et Docteur, puis-je vous voir avant six mois sur deux de ces romans moins drôles, plus axés sur les petits problèmes de son quotidien de pseudo petite bourgeoise qui se plaint à tort et à travers et pour un rien.

Mauvaise pioche, je n'ai pas ri, le personnage principal se plaint non stop et je trouve que cet humour vieillit très mal

2 commentaires:

  1. Oh, j'avais bien aimé ce livre moi

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    1. Par contre, j'ai relu "C'est qui ce garçon", j'avoue que celui-là m'a bien fait rire. :P

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