Titre original : King Lear
Auteur : William Shakespear
Édition : Librio (Théâtre)
Date de parution : 1606
Nombre de pages : 128
Genre : Théâtre, classique
Décor : Royaume-Uni
Lu en : Mars 2017
Quatrième de couverture : Depuis près de trois cents ans, Le Roi Lear est tenu, d'un consentement quasi unanime, pour la plus douloureuse des pièces de Shakespeare.
Si elle frappe ainsi l'imagination, c'est à cause de la mort imméritée de Cordélia, et en partie parce qu'elle nous oblige à subir un monde en proie à une telle sauvagerie ; mais le choc le plus rude est de voir s'imposer à nous, inévitablement, cette terrifiante certitude que tôt ou tard, un homme doit affronter les conséquences atterrantes de ses propres crimes. Si profondément, si sincèrement qu'il puisse regretter ce qu'il a fait, dès l'instant qu'il a déclenché un enchaînement de causes et d'effets, celui-ci suivra son cours comme si aucun changement ne s'était produit dans le cœur de cet homme. C'est ce qui se passe dans Le Roi Lear.
« Dès que nous naissons, nous pleurons d'être venus sur ce grand théâtre de fous... »
Mon avis : Après avoir passé un certain temps dans ma PAL, j'ai enfin terminé cette pièce que certains jugent incontournables. De mon côté, j'avoue que je ne connaissais pourtant pas grand-chose de son contenu avant de me lancer, si ce n'est que Le Roi lion s'en inspire. On va donc dire que je me lançais sans trop savoir où j'allais. Imaginant bien ne pas croiser des lions en pleine savane, mais plutôt une sorte de duel entre deux personnages, je suis partie à l'aventure.
La première scène est très déstabilisante et mon petit cerveau a eu de la peine à saisir le jeu des personnages et les différents enjeux territoriaux. Heureusement, dès la deuxième scène, les choses se précisent. On a effectivement sous les yeux des gros problèmes familiaux et territoriaux, lorsque le Roi Lear décide de partager son royaume entre ses trois filles. Il décide d'avantager celle qui l'aime le plus, et de là, se lance une sorte de combat parmi sa progéniture, qui tient l'une des filles à l'écart. Là où l'histoire se complique, c'est avec une intrigue parallèle qui traite plus ou moins des mêmes sujets, entre un père (un comte) et ses deux enfants, l'un légitime, l'autre bâtard. C'est d'ailleurs dans ces personnages que l'on peut voir se dessiner très vaguement la trame du Roi lion. (Vraiment très vaguement !)
C'est toujours dur de juger réellement une telle pièce, dont le statut d'incontournable est difficilement discutable. Il s'agit donc plutôt de mon ressenti personnel : j'ai été un peu perdue entre tous les personnages, et je ne trouve pas que l'idée de mettre deux histoires presque semblables en parallèle apportent beaucoup à la trame. Malgré tout, dès que Lear tombe dans la folie lors d'une nuit orageuse (acte III), j'ai de plus en plus apprécié la lecture. Histoires de famille, de succession, complots d'une part, loyauté indéfectible d'une autre... J'avoue que c'est vraiment à partir de là que j'ai commencé à me sentir vraiment intégrée à l'histoire. La fin, quant à elle, est digne des autres pièces de Shakespeare que j'ai lu jusque-là, et je trouve qu'elle clôt bien le tout.
Pas mal du tout, mais un peu difficile d'accès malgré tout et début long à démarrer
Un auteur que je n'ai jamais lu et je ne commencerai pas par celui-ci !
RépondreSupprimerBon dimanche.