lundi 18 janvier 2016

L'Amour aux temps du choléra - Gabriel GARCIA MARQUEZ

Titre : L'Amour aux temps du choléra
Titre original : El Amor en los Tiempos del Coléra (espagnol, COL)
Auteur : Gabriel Garcia Marquez
Prix Nobel : 1982
Édition : Le Livre de Poche
Date de parution : 1985 VO, 1987 VF
Nombre de pages : 448
Genre : Classique
Décor : Colombie
Lu en : Janvier 2016

3/10

Quatrième de couverture : À la fin du XIXe siècle, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière jurent de se marier et de vivre un amour éternel. Durant trois ans ils ne vivent que l’un pour l’autre, mais Fermina épouse Juvenal Urbino, un jeune et brillant médecin. Alors Florentino, l’amoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et s’efforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle qu’il ne cessera d’aimer, en secret, cinquante années durant. L’auteur de Cent ans de solitude et de Chronique d’une mort annoncée, prix Nobel 1982, donne libre cours à son génie de conteur, à la richesse de son imagination et à l’enchantement baroque de son écriture.

Mon avis : Je connais bien Gabriel Garcia Marquez et j'apprécie grandement sa plume. Cela fait déjà plusieurs années qu'on m'avait conseillé de lire L'Amour aux temps du choléra. Je pense qu'inconsciemment je m'étais imaginé un peu le contenu de ce livre, et j'en étais très loin. En effet, on est bien loin de l'histoire d'amour conventionnelle et niveau choléra, c'est assez plat. Comme l'explique Aurélie, on observe au long du livre toutes les facettes de l'amour au travers de nombreuses histoires qui s'imbriquent en puzzle entre certains personnages. Et en ce qui concerne le choléra, je m'attendais à ce qu'il revête plus d'importance, surtout en sachant qu'en général, l'auteur se plaît à décrire la trame historique dans laquelle se déroulent ses récits.

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais clairement pas à ce genre d'histoire...

Il m'a fallu un temps fou pour parvenir à achever cette lecture et j'ai très souvent décroché en cours de route. Il faut dire que l'histoire ne se déroule pas de façon chronologique, et suit en plus un déroulement tout en digressions. (Et des digressions, il y en a plein...) Un petit détail devient le lien vers une anecdote, qui devient le lien vers une explication du caractère de tel personnage dans le passé, qui devient le lien vers un autre personnage rencontré justement à ce moment-là, et c'est reparti pour un saut dans le temps, puis on découvre un autre personnage dont on ne va parler que sur deux pages, etc. J'ai vraiment eu une peine de tous les diables à avancer, et plus j'avais de la peine, plus je prenais des pauses dans ma lecture, et moins je comprenais en m'y replongeant.

Je pense qu'il faut appréhender ce livre sans en attendre trop du titre et du résumé et qu'il faut le lire assez rapidement pour ne pas trop s'y perdre.

Ma lecture a été laborieuse, voire vraiment pénible, et j'ai été passablement déçue par l'histoire. Quelques passages ont tout de même réussi à me faire sourire ou réfléchir (notamment les pages finales sur l'âge et l'amour), mais ils se sont révélés beaucoup trop peu nombreux à mon goût.

En ce qui concerne la localisation géographique de l'histoire, je pense en effet qu'il s'agit de la Colombie. Bon, déjà, Gabriel Garcia Marquez écrit souvent sur son propre pays, mais il me semble qu'il nous a laissé quelques indices tout au long du livre. Il me semble que le Río Magdalena est mentionné quelque part, ainsi que la Mer des Caraïbes. Il pourrait s'agir de la ville de Baranquilla, en Colombie, non loin de Cartagena. Mais c'est vrai que la nom de la ville n'est jamais clairement indiqué. C'est fou, je n'y avais pas vraiment fait attention avant de lire ton avis.

Ce livre m'a déçue par rapport aux autres livres de Garcia Marquez que j'ai pu lire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire